Sur le voilier de Boucar Diouf
Théâtre Le Patriote
Par Dyane Bouthillette - Boucar Diouf a invité les spectateurs du théâtre Le Patriote à bord de son voilier, du 20 au 22 septembre, pour une croisière sur les eaux du Saint-Laurent. Lors de son spectacle-voyage «Magtogoek ou le chemin qui marche», l'humoriste a partagé au public son amour pour le fleuve et a raconté les liens entre l'histoire du Québec et la sienne.

Le son d’un tambour africain ayant prédit la levée du rideau, des spectateurs se sont exclamés d’émerveillement en voyant un voilier flotter sur la scène.
L’humoriste, faisant son entrée en chantant, a été accueilli chaleureusement par le public. Charismatique, Boucar a immédiatement créé une chimie entre ses spectateurs et lui.
Le capitaine Diouf
Mentionnant le titre de son spectacle «Magtogoek ou le chemin qui marche», Boucar nous en apprend la signification. « C’est le nom que les Algonquins avaient donné au fleuve Saint-Laurent avant l’arrivée de Jacques Cartier », a-t-il expliqué.
Invitant les spectateurs à monter sur son navire, Boucar est devenu leur capitaine. «Partons la mer est belle», a-t-il chanté en duo avec son public devenu passager.
Ayant levé l’ancre, le Capitaine Diouf a fait plusieurs escales, notamment en Gaspésie, à Rimouski, Tadoussac et Trois-Rivière pour finalement accoster à Montréal.
L’intelligence humoristique
Par sa façon intelligente de surfer sur les vagues de la science, Boucar Diouf affirme des vérités percutantes. Ces messages étant à la fois généreusement enrobés d’humour et de poésie, personne ne peut y résister.
Tout au long du voyage, ses jeux de mots, ses traductions et interprétations du langage québécois étaient à faire mourir de rire.
Faisant un parallèle entre l’histoire de Jacques Cartier et la sienne, Boucar a affirmé avoir eu le même choc culturel que le célèbre explorateur lors de son immigration.
Parmi les histoires de pêche hilarantes, Boucar compare les bélugas aux francophones du Québec, l’espèce marine et humaine ayant en commun le même territoire.
Lorsqu’il aborde la question du réchauffement de la planète et des climatosceptiques, il demande qui l’on préfère croire. «Tous ces scientifiques qui lèvent un drapeau rouge ou un président américain avec un toupet orange?», a-t-il interrogé, faisant ainsi exploser la rate des spectateurs.
L’eau du fleuve coule dans nos veines
Qualifiant l’eau comme étant notre plus grande richesse, Boucar Diouf affirme son amour pour le fleuve Saint-Laurent. « C’est le sang qui coule dans les veines du Québec », a-t-il déclaré.
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