Baseball mineur
Un jeune arbitre qui n’a pas froid aux yeux
Ils font surtout parler d’eux quand vient le temps de les critiquer. Ils font figure d’autorités face à des adultes qui tentent parfois de les intimider. L’Agathois Samuel Brunet lui, arbitre depuis qu’il a 14 ans et malgré cela, il adore son rôle au sein de la ligue de baseball mineure de Sainte-Agathe.

Un rôle rempli de défis
Samuel Brunet a commencé l’arbitrage pour ramasser un peu d’argent pour ses études, mais aussi pour être plus souvent mêlé à l’ambiance du jeu qu’il affectionne et auquel il continue de jouer : « J’aime être dans le jeu, voir les jeunes s’améliorer au fil des parties. », exprime le jeune homme de 16 ans.
S’exposer aux critiques
Malgré le fait qu’il dispose d’un pouvoir discrétionnaire qui lui permet d’expulser des coachs et des joueurs qui défient ses décisions, Samuel se fait une fierté de ne pas avoir eu recours à cette mesure depuis ses débuts. « Ça veut dire que les gens me respectent et que je garde le contrôle de la partie. », explique le passionné de baseball. Samuel mentionne que le fait de garder son calme et de demeurer impartial est le plus grand défi pour un arbitre.
« Quand tu fais un mauvais call, il faut que tu vives avec ta décision. Si tu changes ton call, tout le monde va commencer à argumenter et tu vas vite perdre le contrôle du match. ». Samuel renchérit en disant que les tournois et les matchs de championnats ajoutent parfois à la pression du métier.
Karine Hawkins, responsable des arbitres et marqueurs pour la ligue de baseball mineure de Sainte-Agathe rappelle qu’il est de plus en plus difficile de recruter des arbitres : « Les arbitres sont proches du jeu, ils entendent tout ce qui se dit […] Les parents sont les pires, il y a toujours un petit commentaire pour les dénigrer. » Effectivement, on devine que les jeunes ont mieux à faire que de venir se faire crier des noms.
Une tape dans le dos
Selon Karine Hawkins, non seulement les jeunes arbitres doivent rester calmes, mais doivent aussi apprendre à s’affirmer. « Le travail des arbitres n’est pas assez reconnu. Les gens oublient que c’est exigeant de connaître tous ces règlements, ce sont des jeunes, ils vont faire des erreurs, mais ils font tous de leur mieux sur le terrain. »
« Un jour, après une partie particulièrement tendue, les coachs des deux équipes ont pris la peine de venir me voir pour me féliciter d’avoir pu garder le contrôle de la partie. Ça m’a fait vraiment plaisir, c’est plutôt rare que les gens viennent féliciter les arbitres. », explique le jeune homme un sourire dans la voix.
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