Un Valmorinois au «Super Bowl» du ski de fond
Le résident de Val-Morin, Phil Shaw, se prépare à vivre ce qu’il qualifie de « Super Bowl du ski de fond » en Suède à l’occasion de la 100ème course du Vasaloppet, la plus grosse et ancienne course répertoriée.
Celui qui prépare présentement ses bagages se dirige vers l’Europe et prendra quelques jours avant de se rendre en terre suédoise.
Cette étape fait partie des Worldluppet, soit le Championnat du monde des longues distances de ski de fond. Cette année, il a participé à deux autres étapes du circuit, dont celle de Gatineau, Gatineauloppet, du 18 au 20 février.
Le fondeur effectue une sixième présence à Vasaloppet déjà et sa première depuis 2017. Son meilleur classement fut lors de sa première épreuve en 2003 où il avait terminé à la 101ème place. Plus de 16 000 personnes y participent en moyenne par année.
Ambiance endiablée
Après 35 ans à sillonner les plus belles pistes de ski de fond en Europe et en Amérique du Nord, la course en sol suédois est l’une de ses préférées notamment en raison du décor et de l’énergie de la foule. « C’est l’euphorie de participer et de pousser ma machine [humaine] pour me dépasser », décrit-il.
Tel le Tour de France, de nombreux spectateurs longent le parcours pour encourager les sportifs. « Là-bas, il y a une grosse culture de ski de fond. Les gens viennent nous encourager [en motoneige] sur le bord », explique-t-il.
D’autre part, il aime également la vue panoramique lors de cette compétition européenne et le décor forestier lui rappelle la région de l’Abitibi ou du Lac-Saint-Jean.
Du ski en hiver…et en été
Si sa passion pour le ski de fond vous dit quelque chose, c’est normal, Phil Shaw pratique le ski de fond l’hiver et le ski à roulettes. À l’aide de longs bâtons et de skis munis sur roue, le fondeur peut skier sur les routes et ce, même pendant les canicules.
« C’est maintenant mon rôle d’encourager les plus jeunes à faire du sport. Je le fais d’une façon un peu excentrique, c’est vrai, mais les ballons qui sont au-dessus de ma tête servent aussi à assurer ma sécurité en me rendant visible sur la route. Et les skis que je traîne ajoutent du poids pour mon entraînement », avait-il dit dans une précédente entrevue à l’Info.
Marier ski de fond et ski alpin
Le fondeur de 55 ans considère que les centres de ski de fond et de ski alpin de la région devraient mieux s’agencer, tout comme le font certaines villes suédoises. Ça permettrait au sport d’acquérir une visibilité additionnelle. « C’est une belle formule qui permet de joindre l’utile à agréable », indique-t-il.
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