Découvrez l’entrevue avec Yevgenii Balan, originaire d’Ukraine et Au Québec depuis juin 2022
Parce que c’est dans la région que j’ai trouvé un travail à la hauteur de mes compétences. Le Casino a été rapidement une bonne opportunité que j’ai su saisir après n’avoir résidé à mon arrivée qu’une dizaine de jours à Laval. Et comme je suis sportif multidisciplinaire, ce ne sont pas les infrastructures ni les espaces naturels qui manquent ici.
Je garde contact avec ma famille et mes amis en faisant des facetime régulièrement. Je suis originaire d’Odessa, au bord de la mer noire où ma mère et mon frère vivent encore. Grâce aux cours de francisation, j’ai aussi pu faire la connaissance de 2 familles d’origine ukrainienne qui comme moi, vivent à Mont-Tremblant. J’ai découvert également qu’il y a un Festival Ukrainien qui se tient chaque année en automne à Montréal et j’y suis allé.
Un couple de Laval, Christine et René, que j’avais contacté au hasard par Facebook en leur expliquant ma démarche d’immigration pour le Canada, c’est chez eux que ma femme et moi avons finalement posé pied. Ils nous ont accueillis et beaucoup aidés dans notre démarche d’intégration, tout comme Claude, le frère de René, qui lui habite à Mont-Tremblant. Tous les membres de la famille sont devenus de très grands et précieux amis pour ma femme et moi.
J’apprécie l’accès à la nature et toutes les activités extérieures qui y sont liées, notamment celles sportives auxquelles je m’adonne comme le ski, la course, le vélo, la randonnée, le paddle board, le kayak etc. Pour le soccer, sport pour lequel j’ai évolué comme semi-professionnel en Ukraine, je ne me suis pas encore bien renseigné sur les opportunités dans la région et je pars jouer régulièrement à Montréal pour l’instant. J’apprécie aussi qu’il n’y ait pas de trafic, pas de stress à vivre ici et que l’on se sente en sécurité.
La manière de conduire et plus précisément les instructions et le code de la route que j’ai dû rapidement assimiler pour obtenir mon permis et qui n’était dispensé qu’en français ou en anglais. Tout est allé très vite pour nous entre le moment où nous avons décidé d’immigrer au Canada et notre arrivée. Nous savions que la guerre était nos portes et nous avons quitté l’Ukraine 2 semaines avant sa déclaration. Nous avons transité par la Pologne entre temps, avant de pouvoir enfin venir nous établir ici.
C’est une question difficile à laquelle je ne peux répondre pour l’instant. Nous aimerions d’abord obtenir le statut de résident permanent pour ma femme qui va devoir malheureusement retourner prochainement en Ukraine pour un temps indéterminé. Quand ça sera réglé, pourquoi pas, oui, acheter une maison dans la région, avoir des enfants. J’aime aussi la ville de Saint-Sauveur.
Elles sont essentiellement à caractère sportif. Notamment les sports d’hiver que je pratique avec les amis que je me suis faits grâce aux cours de francisation. Je suis également un adepte de muay thaï, un art martial et sport de combat aussi appelé boxe thaïlandaise. Je m’entraîne régulièrement et je m’investis dans l’organisation du club local.
La mentalité en Ukraine est très différente de celle du Canada. Les ukrainiens sont généralement très droits, plutôt froids d’approche. Contrairement aux gens d’ici qui sont chaleureux et souriants. Il y a des problèmes d’alcoolisme en Ukraine et les gens mettent généralement beaucoup moins leur bien-être au cœur de leurs priorités. Ils sont moins adeptes des saines activités et des bonnes habitudes de vie si vous préférez. Les centres d’intérêts sont très différents entre les 2 pays. Je trouve aussi les canadiens plus libres en tant que citoyens.
Bien honnêtement, rien. Tout a coulé tout seul depuis notre arrivée. L’hiver et le froid ne sont pas un problème pour nous. Les saisons sont assez similaires. Si je devais trouver un petit inconvénient, je dirais qu’avant d’avoir mon permis, j’ai eu quelques difficultés à devoir m’adapter au réseau de transports en commun que j’estime pas suffisamment assez développé pour la région. Mais il faut dire que je viens d’une grande ville d’Ukraine et je ne peux pas vraiment comparer.
C’est leur générosité, leur souci de l’entraide; Leur bienveillance envers les nouveaux arrivants venus d’ailleurs en somme. Ça passe entre autres par leur plaisir à nous faire découvrir leurs habitudes; Comme aller à la cabane à sucre, faire des repas en famille, manger de la poutine, du smoked meat etc.
Découvrez l’entrevue complète juste ici :