Ces jeunes modèles qui font la différence

  • Publié le 18 août 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Martin Dumont

Namali Mallouk et Giulio Mazzella, deux moniteurs passionnés qui travaillent au Camp Edphy de Val-Morin ont bien voulu ouvrir les portes de leur univers. Bien qu’ils se fassent rares, les moniteurs changent beaucoup de petites vies…
Originaire de Laval, Namali 18 ans, a passé les étés de son enfance dans les camps des Laurentides. Elle dit avoir tellement reçu de son expérience qu’elle a voulu transmettre une partie de la magie qui l’anime en devenant monitrice.

« Je connais le fonctionnement du camp. Je connais le site, les activités, les chansons. C’est quelque chose de naturel pour moi […] Ici, c’est comme une deuxième maison », affirme avec aplomb la jeune femme.

«Les souvenirs que j’ai ici ne se trouvent nulle part ailleurs, tout ce que je suis, je le dois en grande partie au camp.»
Namali Mallouk

S’amuser avant tout

Giulio a 30 ans. Pendant l’année scolaire, il est enseignant suppléant dans les écoles de Montréal. Durant la saison estivale, il aime venir aider comme animateur de camp pour pouvoir lâcher son fou. « Ici on n’est jamais jugé. On peut se laisser aller […] en étant prof, on est limité par le cadre, on est surveillé, on ne peut pas trop déroger de ce qui est planifié », explique Giulio.

La bonne énergie

Selon Namali, tout peut être amusant si l’animateur s’adapte au groupe et propose son activité de la bonne façon. « Par exemple à l’école, quand tu as un bon enseignant, il peut te faire aimer une matière que tu n’aimais pas […] Les enfants s’adaptent à ton énergie. Si tu démontres de l’enthousiasme, même quand tu manges ton spaghetti, si tu es toujours souriant, les enfants vont passer un bon moment. »

L’énergie des jeunes

Pour Giulio aussi, la tâche de l’animateur est de trouver une façon de rendre les activités amusantes. « Quand les jeunes ont du plaisir, c’est là que tu reçois ta paie. La job de l’animateur, c’est de hyper les jeunes. Puis, inévitablement, les jeunes vont te redonner de l’énergie en retour. La bonne humeur, c’est contagieux, c’est pour ça qu’à 30 ans, je viens passer mes étés ici », exprime l’animateur-enseignant.

Pas toujours rose

Malgré la bonne humeur générale, des enfants ont des problèmes à la maison et viennent aux camps pour les oublier. « Je trouve que l’on sous-estime les enfants. Si on prend le temps de les écouter et qu’on se donne la chance de les comprendre, leur comportement fait du sens. Ils sont plus intelligents que l’on pense », affirme Namali.

Souvenirs impérissables

Namali dit toujours redouter les au revoir. « Quand j’ai quitté mon premier groupe, ils ont tous pleuré, tout le monde m’a dit qu’ils avaient déjà hâte de revenir l’an prochain. De savoir que tu as changé la vie des jeunes, d’avoir changé leur perspective, c’est pour ça que tu fais ça. », exprime l’animatrice.

Pour Giulio, c’est la liberté et la spontanéité qui représentent l’ancrage des meilleurs souvenirs qu’il conserve de son expérience d’animateur. « Ici on n’est pas limité, on n’est pas assis sur une chaise. […] On va faire de l’escalade, on se chavire en bateau. On invente des histoires dans lesquelles on peut être qui on veut […] On part avec le fun, au lieu de devoir travailler pour l’obtenir. »

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