Infrastructures scolaires dans la région
Trois nouvelles écoles et d’autres projets qui mijotent
Pour pallier la surcharge des effectifs scolaires, plusieurs projets du Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) avancent à divers niveaux de concrétisation.
Les traitements des requêtes du CSSL requièrent de la patience. Trois d’entre elles concernant trois nouvelles écoles primaires verront leur dénouement au printemps prochain. Il s’agit de Mont-Blanc (21 classes), Sainte-Agathe et Saint-Donat.
À Sainte-Agathe, les pavillons Monseigneur-Bazinet et Lionel-Groulx et l’école Notre-Dame-de-la-Sagesse seront remplacés par une école primaire de 36 classes.
Enfin, à Saint-Donat, une nouvelle école primaire de 24 classes remplacera les pavillons Notre-Dame-de-Lourdes et Sainte-Bernadette.
Les trois écoles à la loupe
• Jusqu’à présent, 350 élèves de Mont-Blanc fréquentaient les écoles de Mont-Tremblant. « Notre intention serait de démolir, aliéner à tout le moins, le pavillon Fleur-Soleil à Mont-Tremblant, fabriqué en 1954, qui n’est pas fonctionnel en plus d’être désuet. En outre, un nombre important d’élèves habite à Mont-Blanc. Au lieu de les transporter par autobus vers Mont-Tremblant, on aimerait mieux construire une nouvelle école à Mont-Blanc pour offrir une meilleure qualité de vie aux élèves et désengorger les classes », explique le directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides, Sébastien Tardif.
• À Sainte-Agathe, le pavillon Lionel-Groulx et l’école Notre-Dame-de-la-Sagesse, vieillissant, seront aliénés. Le pavillon Monseigneur-Bazinet, qui sera agrandi, accueillera les élèves qui sont en formation générale des adultes ; jusqu’à ce jour, ils étaient dans des locaux désuets et non fonctionnels.
• À Saint-Donat, les pavillons Sacré-Cœur, Notre-Dame-de-Lourdes et Sainte-Bernadette, en fin de vie, devraient « fusionner » dans une nouvelle école primaire de 24 classes. On accolerait les secondaires 1, 2 et 3 qui sont déjà à l’école Sacré-Cœur. En planification, il y aura l’ajout d’un nouveau gymnase. Les budgets ministériels ont été débloqués. « On voudrait juxtaposer les éléments et mutualiser certains services entre l’école primaire et l’école secondaire au niveau du secrétariat », poursuit M. Tardif.
Des délais étirés
Pour ces trois écoles, un mois de délai par million investi est requis. Il faudra de la patience encore. « Si on a une réponse positive au printemps, ça prendra un an de discussion avec la municipalité pour l’acquisition de terrain, l’étude des sols. Ensuite, trois à quatre ans seront nécessaires avant la fin du processus : l’école prête à l’emploi », détaille Sébastien Tardif.
Enfin, l’été dernier, une demande de rénovation majeure (système de ventilation, chauffage, revêtement) a été soumise pour l’école alternative La Relève à La Minerve.
Les projets les plus avancés
• Parmi les demandes déjà acceptées : la nouvelle école primaire de Saint-Sauveur sera la première école terminée. « Plans et devis sont acceptés par le ministère de l’Éducation. Actuellement, on est en appel d’offres », précise le directeur du CSSL.
• À Val-David, la nouvelle école est à l’étape de la conception : les plans sont soumis au ministère, en attente d’une autorisation. Ce sera la deuxième école prête.
• À Sainte-Adèle, c’est l’étape de la planification. Le projet vise la reconstruction sur un autre site. Ce serait pour remplacer l’école Chante-Au-Vent, en fin de vie également.
• Actuellement, le pavillon Tournesol à Mont-Tremblant est agrandi. « C’est le projet le plus avancé », assure M. Tardif. Les travaux se déroulent en ce moment (ajout d’un gymnase et de quatre locaux). Livraison en septembre 2023.
Malgré ces bonnes nouvelles, le chemin est encore long. Il faudra encore d’autres chantiers. « Ce qu’on va avoir ne couvrira pas l’ensemble des besoins », reconnaît le directeur du CSSL.
Outre la hausse du nombre d’élèves qui doit autant à l’exode urbain pandémique qu’à l’attractivité des Laurentides, la vétusté du parc immobilier affiche une moyenne de 67 ans. « Pour remplacer le parc, on est en mode rattrapage. Le gouvernement actuel investit des sommes importantes », conclut M. Tardif.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Éducation
Les travailleuses en CPE se dotent d’une banque de grève de cinq jours
Les travailleuses en centre de la petite enfance (CPE) du Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides (CSN) ont voté …
(Pour)Suivre ses rêves : les défis de la persévérance scolaire
Entrevue avec Janik Lacelle et Stéphanie Ducas, membres de PoursuiteS, un projet de recherche régional sur la poursuite des études. …
Nouveaux membres au CA du Centre de services scolaire des Laurentides
Sébastien Tardif, le directeur général du CSSL, se dit « très heureux de voir l’intérêt de la communauté envers le milieu …