Départ de Richard Pilote à la retraite: une carrière prolifique qui s’achève
33 ans à la Sûreté du Québec
Tout comme ses fils qui marchent maintenant dans ses traces, Richard Pilote savait lui aussi, dès sa prime jeunesse, qu’il voulait joindre les rangs de la Sûreté du Québec (SQ).
Son premier emploi était à une station-service, juste à côté d’un poste de la SQ, en Montérégie-Ouest. C’est là qu’il a eu la piqûre. Dès ses 20 ans, il est devenu policier, d’abord à Vaudreuil-Dorion, puis dans le district de Québec, avant d’aboutir à Sainte-Agathe-des-Monts en 1990. « Je suis arrivé en même temps que la crise d’Oka », se rappelle le sergent, qui a d’ailleurs été déployé là-bas lors des échauffourées entre les forces de l’ordre et les autochtones.
Par la suite, il s’est promené un peu partout au Québec ainsi qu’à Ottawa, pour soutenir ses collègues lors d’inondations, pour donner des formations ou comme membre de l’unité d’urgence auxiliaire lors de grandes rencontres internationales, par exemple le Sommet des Amériques à Québec en 2001. Il n’a cependant plus jamais changé de poste. « Sainte-Agathe, pour moi, ç’a été un coup de cœur, raconte-t-il. Il y a beaucoup d’ouvrage, mais c’est une belle place et le monde est tellement le <@Ri>fun<@$p>. »
Aider son prochain
Ayant la fibre communautaire développée, M. Pilote a beaucoup œuvré pour la prévention des crimes, notamment avec le Programme en milieu scolaire. « J’ai toujours beaucoup aimé les jeunes et aller les rencontrer à la Polyvalente. Même si certains virent mal, la plupart avec lesquels tu interviens se replace et tu les revois plus tard, ils ont une famille, une entreprise… C’est vraiment une chance incroyable d’aider quelqu’un comme ça dans la vie », soutient le policier.
Il avoue toutefois qu’il y a du négatif plus difficile à gérer que d’autre. Dans son cas, c’était lorsque cela implique des enfants. « Que ce soit un accident où un jeune en cyclomoteur se fait frapper et meurt ou un cas d’agression sexuelle, pour moi, c’est ça le pire. Comme père de famille, ça vient te chercher. Je salue les gars qui enquêtent dans ces cas-là, moi, je ne suis pas capable », avoue-t-il humblement.
À force de côtoyer le pire de l’être humain, développe-t-on une vision pessimiste du monde? Richard Pilote assure que non, préférant s’attarder au côté positif de son travail. « Si on ne regarde que le négatif, on en vient à ne plus aimer sa job. Moi, même si je pars, je peux dire que j’aime encore ça comme si je venais de commencer », conclut-il.
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