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Élisanne et Maxime s’envolent au secours d’Haïti

Misère et désolation à cause de l’ouragan Matthew

Publié le 13 octobre 2016 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

Deux Agathois sont parmi les huit personnes qui se rendront dans la semaine du 24 octobre en mission d’aide internationale en Haïti. Élisanne Pellerin, de Sainte-Agathe-des-Monts, a d’abord convaincu Maxime Forest-Gaudet, un bon ami, de se joindre au groupe. À vrai dire, tous deux n’ont pas hésité longtemps avant de passer de la réflexion à l’action.

Maxime Forest-Gaudet et Élisanne Pellerin sont les deux Agathois qui partent sous peu en mission d’aide en Haïti. Ils sont en quête d’appuis financiers et de matériel pour porter secours au centre de santé Chambellan (Petit-Goâve). - Photo Gracieuseté

Élisanne est tout à fait consciente que les délais sont très courts, mais la situation d’urgence l’oblige à une mobilisation très rapide.

Les terribles images des douloureuses cicatrices laissées dans la population du sud-Ouest d’Haïti dévasté par l’ouragan Matthew ont profondément troublé cette étudiante de 23 ans inscrite en 1^ère année de doctorat en sciences politiques à l’UQAM.

« Je me suis rendue à Haïti en août dernier pour participer à un forum jeunesse internationale – Élan Haïti 2016 – au cours duquel j’ai fait fait la rencontre de trois collègues. Ces derniers participent à notre projet de prêter main forte au centre de santé Chambellan (Petit-Goâve). Nous voulons aider les femmes enceintes et les enfants qui sont sans ressources et en grande difficulté à la suite du passage de l’ouragan Matthew », explique Élisanne.

Ces gens-là ont besoin d’aide immédiatement et non pas dans trois mois… Ils sont dans une situation difficile à tous les jours.

Élisanne Pellerin, de Sainte-Agathe

Le choléra

Son séjour en Haïti sera d’une semaine. « On leur apportera tout le matériel qu’on aura pu ramasser d’ici notre départ. On veut leur donner du soutien physique et psychologique et organiser des activités pour les enfants. Cette idée nous est venue d’un ami qui vit en Gaspésie… J’ai par la suite recruté Maxime au nom de l’amitié et ils ont recruté d’autres étudiants en psychologie de l’université d’État d’Haïti afin d’être en mesure d’offrir un soutien psychosocial sur place. »

Des Québécois mis au courant de ses intentions ont déconseillé à Élisanne et ses camarades de se rendre si tôt en Haïti. On lui a plutôt recommandé de le faire dans un mois ou deux à cause du climat social instable – sinon dangereux – que traverse le pays et du risque de contracter le choléra qui touche de plus en plus de gens ces derniers temps. « C’est peut-être une erreur de jeunesse, mais on n’est pas très peureux (face à cette éventualité) », mentionne Élisanne. « Cette maladie devient un risque mortel pour des gens en mauvaise santé et particulièrement déshydratées. Ce n’est pas notre cas… Ces gens-là ont besoin d’aide immédiatement et non pas dans trois mois. »

Le groupe a besoin de soutiens financiers, de dons de nourriture non-périssable, d’eau, de vêtements, de livres, de jouets, d’équipement de premiers soins, etc.

Lien pour participer à la campagne de dons en ligne: https://www.generosity.com/emergencies-fundraising/haiti-aidons-le-centre-sante-chambellan.

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