Une nouvelle œuvre d’art au CPE La Chenille de Saint-Donat

  • Publié le 21 juill. 2025 (Mis à jour le 21 juill. 2025)
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Photo gracieuseté
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Depuis le 17 juin dernier, le Centre de la petite enfance (CPE) La Chenille, à Saint-Donat, accueille une œuvre d’intégration à l’architecture créée par l’artiste Suzanne FerlandL. Intitulée Il était une fois…, l’œuvre invite à un véritable voyage sensoriel et symbolique, à hauteur d’enfant.

L’installation se compose d’un cercle vert, de six pieds de diamètre et de six pouces de large, contenant un bas-relief texturé, peuplé d’animaux. « Le cercle représente l’environnement dans lequel évolue l’enfant lors de son passage au CPE », explique l’artiste val-davidoise Suzanne FerlandL. De ce cercle jaillit un ourson rouge, accompagné de deux autres oursons, eux aussi rouges, illustrant « le cheminement que l’enfant entreprend et poursuivra. »

L’œuvre été réfléchie pour éveiller la curiosité chez les enfants : « Tout est pensé pour être à l’échelle des enfants pour qu’ils puissent toucher, observer, découvrir et nourrir leur imaginaire », détaille-t-elle.

Une œuvre conçue comme un conte

« L’œuvre que je propose est une transposition de ce qu’est un conte. » L’artiste s’appuie sur la symbolique des récits pour créer un espace poétique propice à l’éveil. Inspirée notamment des réflexions de Jean-Louis Ragot sur le rôle du conte comme « espace transitionnel où le sens, l’imaginaire et le langage prennent place », Mme FerlandL y insère un bestiaire aux multiples significations.

L’ours, figure centrale, « incarne la patience, la détermination, la confiance en sa propre force intérieure ». Il guide l’enfant à travers une forêt foisonnante, où il rencontre, entre autres, le « renard, rusé, mais désinvolte », le « lapin, animal passeur par excellence », ou encore la « tortue, symbole de longévité ». La chenille – clin d’œil au nom du CPE – y trouve naturellement sa place comme « symbole de transmigration, de renaissance ».

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Le 1%

L’œuvre a vu le jour dans le cadre du Programme d’intégration des arts à l’architecture (communément appelé « le 1 % »), à la suite d’un concours. Suzanne FerlandL a été sélectionnée par le comité. « Quand ils m’ont appelée, ils m’ont dit que c’est moi qui avais gagné… j’étais très très très heureuse », se rappelle-t-elle.

Cette œuvre, en aluminium coulé, a été réalisée avec l’aide de la fonderie L’Atelier du Bronze.

Un pont entre cultures et territoires

Le choix de l’ours, fil conducteur de l’œuvre, résonne profondément pour l’artiste : « Quand je suis allée en Finlande, toute l’histoire mythologique de la Finlande, je l’ai lue. En revenant ici, je me suis rendu compte que c’était exactement la même chose… Les Autochtones le voient comme l’être. Ça représente l’être vivant. »

Cet être, dans toute sa richesse intérieure, est au cœur de l’œuvre : une présence symbolique, rassurante et transformatrice. Un appel à l’imaginaire, que FerlandL souhaite durable : « Une comptine, une chanson, des échanges libres, des histoires inventées voyageront entre les activités et l’œuvre. »

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