Val-David : Toujours plus de dégustations et de découvertes

  • Publié le 2 juin 2025 (Mis à jour le 2 juin 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Jean-Nick Trudel, DG de l'AMPQ; Marie-Claude Cossette, présidente du CA de Marchés d'ici; Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides-Labelle; Martyne Pesant, de Slow Food; Dominique Forget, mairesse de Val-David; Diane Seguin, fondatrice de Marchés d'ici; Marianne Laliberté, représentante de France-Élaine Duranceau, députée de Bertrand; et Christian Le Jossec, directeur de la Caisse Desjardins de Sainte-Agathe, partenaire du Marché
Photo Michel Guertin
Jean-Nick Trudel, DG de l’AMPQ; Marie-Claude Cossette, présidente du CA de Marchés d’ici; Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides-Labelle; Martyne Pesant, de Slow Food; Dominique Forget, mairesse de Val-David; Diane Seguin, fondatrice de Marchés d’ici; Marianne Laliberté, représentante de France-Élaine Duranceau, députée de Bertrand; et Christian Le Jossec, directeur de la Caisse Desjardins de Sainte-Agathe, partenaire du Marché Photo Michel Guertin

Cette année marque un moment phare pour le Marché de Val-David, ses 25 ans d’existence. Ce marché rassemble chaque samedi une soixantaine de producteurs agroalimentaires en plein cœur du village.

Fondé par Diane Séguin en 2000, le Marché de Val-David incarne une vision profondément enracinée dans le respect de la terre et la valorisation du savoir-faire local. Ce qui a poussé Diane Séguin à partir ce grand projet ? « La gourmandise. C’est juste ça », lance la fondatrice et directrice générale. Inspirée par ses nombreux voyages en Europe et ses visites régulières aux marchés locaux, Mme Séguin voulait retrouver cette atmosphère conviviale à Val-David.

Un napperon en papier allait être le point de départ. « J’étais à Val-David quand j’ai mangé sur un petit napperon en papier qui donnait une route pour des fermes dans le nord… Et donc, j’ai fait la route que le napperon suggérait, et j’ai connu des fermes et la plupart étaient biologiques.  J’ai pu observer comment les agriculteurs étaient très connaisseurs et très travaillants. » Touchée par le travail des producteurs biologiques, elle décide alors de créer un marché à Val-David.

Un projet de cœur devenu pilier régional

Le premier marché voit le jour dans le stationnement du Métro, grâce à l’ouverture d’esprit du propriétaire. « C’était d’avant-garde parce que dans le temps d’avoir un marché fermier à côté d’une grande surface qui vend de la bouffe, ce n’était pas vraiment apprécié. » Le succès est immédiat. « Au premier marché, tout le village est venu. C’était un petit marché, 7-8 producteurs, tous bénévoles, c’était le bonheur total. »

Après quatre ans d’existence informelle, l’OBNL Marché public des Laurentides est officiellement enregistré en 2004. Depuis, l’aventure n’a jamais cessé.

Photos Michel Guertin

Une vocation pédagogique

Le Marché de Val-David ne se limite pas à la vente de produits. « J’ai toujours eu le goût d’apprendre, on a alors donné une vocation pédagogiqque au marché, qui est assez unique, je pense. » Ateliers pour enfants, démonstrations culinaires avec des chefs, opérations anti-gaspillage : l’éducation populaire y occupe une place centrale.

« On fait un atelier qui va mettre en primeur les fromages, un autre, les légumes, un autre, les viandes. » L’objectif? Favoriser les liens entre producteurs et consommateurs, et faire rayonner les savoirs agricoles.

L’honneur d’être un Marché de la Terre

Depuis trois ans, le Marché de Val-David est accrédité Marché de la Terre par Slow Food, une distinction internationale. « On est les deuxièmes au Canada à avoir cette reconnaissance », détaille Diane Séguin. L’accréditation repose sur des critères rigoureux : qualité des produits, prix juste pour le travail accompli, et pratiques agricoles respectueuses.

Un hommage à ceux qui nourrissent

Diane Séguin n’a que du respect pour les producteurs. « Parler avec les producteurs, c’est comprendre leur vie. Moi, ça m’émeut encore. » Elle évoque l’exemple d’une productrice se levant à 3 h du matin, enchaînant livraisons et marché, sans relâche. « Ce sont des vies de travail. » Pour tous ces artisans de la terre, la motivation est la même, selon Mme Séguin : « l’énorme respect de la terre, parce qu’ils savent que si elle n’est pas bien traitée, ils vont mourir eux-mêmes. C’est ce qui les nourrit, c’est ce qui leur permet de nourrir les autres, c’est ce qui leur permet de survivre et de vivre. »

Avec émotion, la passionnée conclut : « Ce qu’on nous souhaite pour les prochaines années ? La stabilité, le développement, que ça continue avec la qualité, que ça se continue toujours dans la beauté puis dans la générosité. »

Photos Michel Guertin

 

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