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Val-David se résigne à l’asphaltage du parc linéaire

Publié le 30 juin 2020 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

La mairesse de Val-David, Kathy Poulin, se résigne à voir le parc linéaire être asphalté dans sa municipalité. « Mon cœur ne soutient pas le projet, mais ma tête comprend les raisons pourquoi cette décision-là a été prise », avance-t-elle.

La mairesse Kathy Poulin souhaite plus de signalisation et de patrouilleurs dans les environs de l’ancienne gare de Val-David. (Photo gracieuseté)

Celle qui doit composer avec un noyau dur de partisans de la poussière de roche parmi ses citoyens dit se rallier sans gaieté de cœur à la MRC des Laurentides qui a octroyé le 18 juin le contrat pour paver d’ici la fin de l’année le parc linéaire entre Val-Morin et Sainte-Agathe-des-Monts.

Selon elle, il faut accepter que Le P’tit Train du Nord soit maintenant vu d’abord et avant tout comme une voie de circulation encourageant le mode de vie actif, et non un îlot de nature. « Personnellement, j’étais contre, je ne trouvais pas ça prioritaire. Mais il ne faut jamais oublier que cette infrastructure-là ne nous appartient pas », ajoute-t-elle.

Préférant faire contre mauvaise fortune bon cœur, elle voit néanmoins un avantage dans l’asphaltage: il permettra notamment beaucoup de travaux en profondeur pour la réfection de la piste, comme des remplacements de ponceaux. « On n’aurait jamais eu l’argent pour effectuer ces travaux, qui étaient nécessaires, mais coûteux, s’il n’y avait pas une hausse d’achalandage projetée à cause de l’asphaltage », plaide-t-elle.

Elle rappelle cependant que cette hausse d’usagers aura des répercussions sur le noyau villageois de Val-David, déjà excessivement achalandé autour du parc linéaire. Elle plaide pour plus de signalisation et de patrouilleurs dans les environs de l’ancienne gare de Val-David et surtout, pour la création d’une voie d’accès parallèle au parc linéaire.

« La piste est déjà très utilisée par nos citoyens qui se rendent au village en marchant ou en vélo. Il faut leur permettre de continuer ce transport actif sans être aux prises avec trop de passants. C’est une question de sécurité », conclut-elle.

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