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Devenir père grâce à une femme porteuse

  • Publié le 27 janv. 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes


«J’avais le désir d’avoir une famille », commence Alexandre Cloutier, passionné. Son chemin vers la parentalité n’a pas suivi le modèle traditionnel. À 35 ans, il a réalisé que le temps filait et que son rêve d’enfant ne se réaliserait pas tout seul. « J’avais toujours pensé qu’une amie ou une connaissance se proposerait, mais ce n’est jamais arrivé », détaille-t-il. C’est alors qu’il a découvert une firme canadienne qui accompagne les parents souhaitant fonder une famille par l’entremise d’une femme porteuse.

Un processus exigeant, mais gratifiant
Le chemin vers la paternité n’a pas été de tout repos. Entre les consultations, les contrats juridiques, et la coordination entre diverses parties, Alexandre Cloutier décrit un processus qui demande « beaucoup de suivis, de rigueur et de patience. » Ce projet complexe impliquait plusieurs intervenants : la firme canadienne CFC, des cliniques fertilité ou on peut faire l’acquisition d’ovules, et des avocats pour assurer la légalité du processus.

Alexandre Cloutier se souvient particulièrement du moment où il a dû réaliser une vidéo pour se présenter aux potentielles femmes porteuses. « Au final, tu dois être choisi toi aussi », explique-t-il. La femme porteuse avec qui il a été mis en contact vivait à Hamilton, en Ontario. « On a commencé par des appels pour voir si le courant passait. Ensuite, on a signé des contrats. » Il ajoute, reconnaissant : « C’est une femme de cœur. C’est vraiment une femme qui aime être enceinte. C’est un don de soi. » C’est elle qui mit au monde Albin, réalisant ainsi le rêve d’Alexandre Cloutier de devenir père.

Une réalité expliquée avec transparence
Alexandre Cloutier n’a jamais caché à son fils, Albin, aujourd’hui âgé de sept ans, son histoire. « Il n’a pas de ‘’mère’’, mais il a deux papas. C’est tout. » Cette transparence a été essentielle pour que l’enfant grandisse en comprenant sa propre histoire.

Il raconte une anecdote touchante : « En première année, Albin était choqué que ses amis lui disent qu’il mentait quand il expliquait qu’il n’avait pas de mère. » Alexandre Cloutier a alors collaboré avec l’enseignante pour sensibiliser la classe à la diversité des modèles familiaux. Il croit néanmoins qu’aujourd’hui les jeunes sont mieux préparés à accepter ces nouvelles réalités.

Une législation enfin adaptée
Jusqu’au mois de mars 2024, au Québec, une femme qui accouchait d’un enfant était automatiquement considérée comme la mère, même si elle n’avait aucun lien génétique avec celui-ci. « Ma femme porteuse ne voulait pas être reconnue comme maman, et cela nécessitait des démarches judiciaires complexes. Maintenant, grâce à une nouvelle législation, ce n’est plus nécessaire. Les parents intentionnels sont reconnus dès la naissance », explique-t-il.

Un message d’espoir
Alexandre Cloutier, rêve aujourd’hui d’agrandir sa famille. Son conseil à ceux qui envisagent un tel projet ? « Croyez en vos rêves, soyez déterminés et rigoureux. Si vous suivez tout avec patience, le projet aboutira. »

Pour lui, le bonheur réside dans la simplicité : « Ce qu’on peut me souhaiter ? Continuer de m’épanouir avec mon fils. »

 

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