Dans les entrailles du Cayambe
Le faible faisceau de ma lampe frontale me rappelle que je ne suis pas en train de dormir. Il y a à peine plus de deux heures, le chef d’expédition nous a réveillés pour casser la croûte avant d’entreprendre l’ascension. Déjeuner à minuit alors que mon souper est encore en digestion, c’est une première pour moi. Mais il faut ce qu’il faut pour faire le plein d’énergie et, idéalement, atteindre ce sommet de près de 5 800 mètres! Un litre d’eau avalé en vitesse pour contrer le plus possible le mal des montagnes et c’était un départ.