Des ateliers de vérité et de réconciliation à Val-David
Dès son arrivée à l’école, Éliane Kistabish est accueillie par un groupe d’enfants qui la reconnaissent immédiatement. Les élèves s’approchent d’elle avec enthousiasme, certains lui font même des câlins en la saluant d’un chaleureux « Kwe-Kwe », une manière de dire bonjour dans le vocabulaire de plusieurs Premières Nations. Une histoire familiale Éliane Kistabish est issue de la communauté Anishinaabe de Pikogan, en Abitibi-Témiscamingue. « Je suis la fille d’un survivant. Mon père est allé au pensionnat à l’âge de neuf ans. Avant cela, il vivait dans la forêt avec sa famille, dans un mode de vie traditionnel. Quand il a été …