Catherine D’Amours en dialogue avec l’environnement
Catherine D’Amours explique que ce projet d’écriture est né d’un malaise personnel face à l’impact environnemental de sa pratique professionnelle : « En fait, je pense qu'à un certain moment de ma carrière, j'avais l'impression que notre pratique faisait partie du problème par rapport au bouleversement climatique. » Elle s’est alors tournée vers la recherche et s’est rendu compte qu’elle vivait non pas de l’écoanxiété, mais un sentiment plus précis : la solastalgie. La solastalgie La solastalgie, décrit-elle, « est une détresse qui est un peu différente de l'écoanxiété parce que l'écoanxiété c'est prospectif (...), tandis que la solastalgie, c'est rétrospectif, donc …