Sauvetage sportif
Le seul sport de compétition qui sauve des vies
Le 5 avril dernier, se tenait au Centre aquatique de Mont-Tremblant une compétition de sauvetage sportif organisée par le Club de sauvetage local. Immersion dans un sport méconnu.
Près de 100 athlètes se sont donné rendez-vous au Centre aquatique. Karen Sampson qui est entraîneuse et co-fondatrice du club – avec Suzy Tinkler – est très satisfaite de la façon dont la journée s’est déroulée.
Sport plutôt méconnu du grand public, mais qui est en plein essor, la compétition de sauvetage sportif fait déjà partie des sports présentés aux Jeux du Commonwealth et sera présentée comme sport de démonstration aux Jeux olympiques de Brisbane en Australie en 2032. Plusieurs disciplines sont mises de l’avant lors d’un tel événement. Il existe deux volets : piscine et plage.
Physique et technique
L’événement a attiré des équipes d’athlètes d’un peu partout en province, en passant par Val-d’Or, Montréal et Mascouche.
« Le sauvetage sportif est le seul sport compétitif où l’objectif principal est de venir en aide à autrui, de sauver des vies », explique Mme Sampson.
Les athlètes sont répartis en deux catégories, les 15 ans et moins et les 15 ans et plus. Les plus âgés compétitionnent au niveau national et international. Les moins de 15 ans participent aux événements provinciaux.
Il existe deux volets : physique et technique. Le volet technique est composé d’épreuves de natation alors que le volet technique se concentre sur les concours de premiers soins. Les compétitions qui ont eu lieu le 5 avril à Mont-Tremblant se sont concentrées exclusivement sur les épreuves physiques.
« Le sauvetage sportif est le seul sport compétitif où l’objectif principal est de venir en aide à autrui, de sauver des vies. »
-Karen Sampson
Parmi les disciplines qui ont été présentées, notons le « lancer de la corde », où un athlète en bord de piscine lance une corde à un athlète dans l’eau le plus précisément possible et ramène le nageur le plus rapidement au bord du bassin. On présente aussi la nage à obstacles où les nageurs doivent contourner une clôture à plusieurs reprises selon la distance parcourue. Suivent les épreuves de portage où les athlètes doivent franchir à la nage une certaine distance pour y récupérer un mannequin de plastique rempli d’eau et le ramener au point de départ. Des épreuves de remorquage font aussi partie des disciplines présentées. Tenant une bouée de sauvetage, l’athlète doit se rendre dans l’eau pour récupérer un mannequin et le ramener à bon port à l’aide de la bouée. Certaines épreuves s’effectuent avec l’aide de palmes, d’autres sans.
« Bien sûr que c’est une compétition, mais c’est aussi un événement participatif et inclusif. Ma fille, ma p’tite puce de 8 ans a participé à trois épreuves, dont le 50 mètres. Élizabeth est arrivée dernière, mais vraiment dernière. À plus de 2 minutes du nageur qui la précédait. Elle a parcouru la distance en 3m30. Mais elle était tellement fière. La foule s’est levée d’un bond pour l’acclamer », relate Karen Sampson.
Le prochain rendez-vous est en mai, à Montréal, pour les championnats québécois (piscine).
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