Avec les Routes blanches, l’objectif est de mettre en valeur le patrimoine du ski dans la région en développant son potentiel récréotouristique via des parcours guidés avec des hébergements dans des entreprises locales accessibles via les sentiers déjà existants.

« L’approche qu’on a prise c’est de réfléchir aux sentiers dans une optique récréotouristique. Comment on peut se déplacer de jour en jour sur le territoire avec les hébergements qui existent et renforcer l’offre qui est déjà existante, explique Jean-François Girard, guide et conseiller en développement récréotouristique. C’est un moteur de pérennisation. »

Contrairement au ski de fond pratiqué en centre, le ski nordique se pratique sur des sentiers balisés, mais non entretenus mécaniquement. Ainsi, les pistes ne sont ni damnées ni tracées.
Les parcours, qui font de 10 à 20 km par jour, ont été testés l’an dernier par des gens du milieu. « On souhaite que ça reste accessible » souligne Jean-François Girard en précisant que les groupes seront intimes avec un maximum de huit skieurs.

Nouveautés

Les sentiers empruntés par les Routes blanches se situent dans les MRC des Laurentides, des Pays-d’en-Haut et de La Rivière du Nord. Cette année, la Société de plein air des Pays-d’en-Haut (SOPAIR) a le mandat de propulser le projet avec le soutien du Plan montagnes de Tourisme Laurentides.
Chaque parcours aura son opérateur de tour. Locapaq pour la boucle Ouest avec possibilité d’initiation au camping d’hiver, Windigo Aventure pour la boucle Est et D-Tour pour la boucle Nord.
Si les deux premiers itinéraires peuvent être parcourus en autonomie, le parcours Nord à Mont-Tremblant est offert en mode guidé seulement.

La nouvelle plateforme Web lesrouteblanches.com permet de transmettre une foule d’information sur le projet et le ski nordique avec notamment le détail des parcours, des capsules vidéos et des fiches de bonnes pratiques.

Une application mobile permettra aussi aux participants d’avoir une carte avec un accès limité pour se retrouver sur les sentiers et avoir les informations touristiques.
Si plusieurs skieurs d’ici sillonnent déjà les sentiers hors-piste, le projet cible le marché nord-américain, notamment les amateurs de glisse de la Nouvelle-Angleterre et de l’Ontario.

« Avant les skieurs faisaient du multijours et des gens vivaient de ça et ça aidait l’économie locale. Avec le produit que nous avons, on est encore capable de faire ça aujourd’hui. On a ciblé les parcours les plus propices qui ont des saveurs différentes », indique Marie-France Lajeunesse, directrice générale de la SOPAIR.

 

Vous aimeriez peut-être...

---

Voir plus de : Sports

---