Décès de Louise Atkinson Clark
« On vient de perdre une légende »
Figure emblématique de la sphère sportive laurentienne, québécoise et même canadienne, Louise Atkinson Clark s’est éteinte il y a plusieurs jours alors qu’elle était partie rendre visite à son fils François, à Whitehorse au Yukon, pour se ressourcer avant de débuter sa préparation pour sa saison 2024.
Par Hugo Saez|redaction-in@inmedias.ca
Le monde du sport tremblantois est en deuil après avoir appris la triste nouvelle. Louise Atkinson Clark était une femme d’exception qui a toujours fait l’unanimité partout où elle a tracé son chemin. « Louise était justement ce dénominateur commun. C’était une femme extrêmement positive, qui aimait nous rejoindre lors des entraînements du club et qui allait vers les gens qu’elle ne connaissait pas. Elle sortait du lot et avait une façon de toujours apporter son grain de sel, en donnant des conseils sur la façon de courir ou de nager, car elle avait engrangé d’expérience. Elle voulait toujours en apprendre sur les gens qui l’entouraient », expose Myrianne Côté, qui l’a côtoyée pendant de nombreuses années.
« On vient de perdre une légende »
Athlète accomplie, Louise Atkinson Clark a disputé son premier demi-Ironman en 2012 et n’a jamais cessé de s’entraîner. « Elle avait cette capacité à s’engager dans les défis sportifs. Elle n’avait pas peur d’en ajouter un, deux ou trois dans son calendrier qui était toujours bien rempli. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il fasse froid, qu’elle soit sur un vélo ou à la nage : tout le temps, on la voyait s’entraîner », témoigne Myrianne Côté avec admiration.
Pourtant, la triathlète de la région a connu de nombreuses blessures tout au long de sa carrière. Malgré ces embuches à répétition qui auraient pu en impacter plus d’une mentalement, Louise Atkinson Clark optait toujours pour une attitude positive. « Des pépins de santé et des blessures, elle en a eu. Pourtant, elle trouvait toujours une façon de s’adapter. C’est-à-dire qu’elle était consciente qu’elle était blessée, mais elle se mettait en mode solution », applaudit la triathlète du club Tri-Connexion de Mont-Tremblant.
Un exemple pour tous
Louise Atkinson Clark n’était pas seulement une sportive de haut niveau, symbole de résilience et d’abnégation. Outre le volet sportif, elle était avant tout une personne humaine et unique. « Elle était inspirante, mais elle venait aussi chercher son inspiration auprès des autres. Elle nous a toujours donné de bonnes leçons de vie. En l’écoutant, j’enregistrais toujours un message de résilience. Personnellement, je pense d’ailleurs que sa lecture de la vie était extrêmement sage », informe Myrianne Côté tout en évoquant ses différentes sessions de récupération au studio, lors desquelles elle partageait des discussions profondes avec celle qui se faisait surnommer « Loulou ».
Parmi les nombreux moments partagés en sa compagnie, Myrianne Côté en retiendra un en particulier. « Au printemps 2023, elle se préparait à courir son septième marathon, à Londres. Elle était blessée, la date de la course approchait, mais elle voulait absolument arriver préparée à la compétition donc je lui ai proposé de venir courir en bassin. Quand elle s’est mise à courir dans l’eau, ça lui a donné du boost et elle a tout de suite su qu’elle allait pouvoir prendre le départ à Londres. Pour elle, c’était vraiment un soulagement », relate cette dernière.
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