Les compétitions légales à nouveau

Publié le 11 novembre 2022 par Martin Dumont

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Martin Dumont

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | mdumont@infodunord.ca

Le gouvernement du Québec a récemment approuvé un décret qui permet la reprise des compétitions de karaté amateurs. Le retrait du karaté au programme des sports additionnels des Jeux olympiques de 2024, à Paris, avait provoqué une série d’imbroglios juridiques qui rendaient illégale la pratique du karaté dans un contexte compétitif.

Prendre part à des compétitions de karaté est de nouveau légal grâce au récent décret adopté par le gouvernement. ( Photo-Bill Ng)

Ainsi, la pratique était toujours légale, mais la tenue d’événements où les participants se mesurent les uns aux autres ne permettait pas de protéger légalement les athlètes et les arbitres qui prenaient part aux compétitions.

Un développement compromis

Notons que dans ce contexte, Karaté Québec avait dû reporter la Coupe Québec et la première sélection pour les Jeux du Canada qui étaient prévues les 15 et 16 octobre derniers.Si la situation avait perduré, cela aurait compliqué les choses pour beaucoup d’athlètes.
Selon le président de Karaté Québec, Stéphane Rivest, « nous n’aurions pas pu avoir de délégation aux compétitions nationales et internationales […] au Québec on est assez fort. Les athlètes n’auraient pas pu prendre part à ces compétitions, ce qui aurait eu un impact majeur sur leur développement ».

Décret

Karaté Québec a donc initié des pourparlers avec la Direction de la sécurité dans le loisir et le sport du ministère de l’Éducation pour régulariser la situation. Un cadre de gestion pour l’ensemble des sports de combat sur le territoire québécois sera d’ailleurs déposé à l’hiver 2023 à la suite des travaux en cours. « On remercie la ministre Charest qui a porté ce dossier à bout de bras », souligne Stéphane Rivest.

«image intacte»

Stéphane Rivest ne croit pas que cet incident nuise à l’image de la discipline, bien au contraire. « Les gens ont compris que ce flou juridique est survenu suite à une interprétation très stricte du Code criminel […] En tant que fédération, on doit déjà appliquer le cadre de gestion de sécurité prévu par le ministère […] En ayant sorti dans les médias, les gens ont pu constater par eux-mêmes ce qui en est. Ils ont entendu parler du sport et sont donc plus ouverts », conclut le président.

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