Sainte-Agathe
Un jeune marqueur passionné de stats
Ils sont les yeux et les oreilles de la partie. C’est grâce à eux que l’on peut revivre en détail l’histoire des confrontations épiques qui se déroulent sur le terrain de baseball. Rencontre avec Kristophe Cyr, un jeune marqueur pour la Ligue de baseball mineure de Sainte-Agathe pour qui les chiffres sont une seconde nature.
Khristophe Cyr a 14 ans. Notre jeune marqueur en a long à dire sur le travail qui lui permet de ramasser un peu d’argent chaque été. « Moi, ça va ne me tentait pas vraiment d’être arbitre. Je sais pas…la réaction des parents… ça ne me tentait pas d’être de l’avant […] Mais je voulais continuer à être dans le monde du baseball sans jouer […] je suis peut-être plus un intellectuel, à l’école, les maths, c’est ma matière préférée. »
Travail exigeant
Concentration, précision, confiance en soi et jugement, ce sont les premières qualités recherchées chez un marqueur. S’il y a un sport où les statistiques ont leur importance, c’est bien au baseball. Certains entraineurs ne jurent que par les chiffres pour établir leurs stratégies, le baseball mineur n’y échappe pas.
En plus des codes et des règlements qu’ils doivent connaître sur le bout des doigts, les jeunes marqueurs doivent rester impartiaux tout au long de la partie. « Par exemple, si une équipe envoie le mauvais frappeur au bâton et que je m’en rends compte, il ne faut pas que je le dise, car si l’autre équipe s’en aperçoit, le frappeur sera retiré », indique Kristophe.
Concentration à toute épreuve
Selon le jeune expert des chiffres, la tâche la plus importante et en même temps la plus difficile pour un marqueur est de rester concentré sur la partie. « Si tu perds le fil de la game, un seul détail peut tout changer dans ta feuille de pointage. »
Je suis bon pour compiler les stats. On me dit souvent que je suis un des meilleurs.
Kristophe Cyr
Autorité sur le terrain
Au-delà des statistiques, les marqueurs sont un peu les maîtres de cérémonie de la partie, ils doivent d’ailleurs manipuler le tableau indicateur quand cela est requis. Les coachs, les joueurs et même les arbitres se fient souvent à eux pour savoir combien il y a de retraits, quel est le pointage et à quelles manches en est la partie. « Je travaille en équipe avec les arbitres. On se consulte souvent pendant un match pour faire le point », explique Kristophe.
Selon lui, les erreurs et les jeux défensifs compliqués sont les aspects les plus difficiles à transposer sur la feuille de pointage. « Quand un joueur est pris en souricière (entre deux buts), je dois marquer tous les joueurs qui ont touché à la balle sur une feuille à côté en indiquant par un chiffre (désignant la position défensive du joueur) la séquence de retraits. » Parole de Kristophe, « Ça fait beaucoup de chiffres ! Mais j’aime ça ! »
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