Rêver des grandes ligues de hockey
« La pandémie a vraiment minimisé mes chances » Xavier Tremblay, capitaine à la Poly des Monts
Trois des meilleurs espoirs à leur dernière année au programme hockey de la Polyvalente des Monts ont raconté leur histoire pour illustrer comment les restrictions survenues les dernières années sont venues ébranler leur rêve.
Elijah Patrice-Baudelot mentionne d’emblée : « Malgré toutes les restrictions, nous avons été chanceux comparativement au parcours civil, car nous avons pu pratiquer dans le contexte scolaire ». Selon lui, c’est la compétition qui manquait le plus aux joueurs. « On ne pouvait plus ressentir cette adrénaline qui fait de notre sport ce qu’il est », exprime-t-il.
Elijah enchaîne d’un même souffle : « Nous étions tous animés d’une forte passion pour le hockey avant la pandémie et pour plusieurs d’entre nous, cette passion s’est éteinte avec l’arrêt du sport ».
Canaliser ses énergies
Elijah est dans le programme depuis le deuxième secondaire. Parallèlement à ses études et son sport, il consacre de plus en plus de temps à sa carrière de comédien. La prestation du jeune acteur a d’ailleurs attiré l’attention du public dans Alerte Amber où il incarnait un jeune autiste. « Quand le sport ne fait plus partie de ton quotidien, tu as besoin de dépenser cette énergie ailleurs », ajoute-t-il.
Le rêve américain
Xavier Tremblay capitaine de son équipe illustre pourquoi le rêve d’aller jouer aux États-Unis était très vivace en lui dès le début de son secondaire. « Ma mère enseignait dans un programme là-bas et je voyais Michel (Vallière) placer des joueurs chaque année dans les programmes. J’ai toujours eu l’espoir de jouer là-bas un jour. »
Aux dires de Xavier, la différence dans les programmes américains, c’est que les recruteurs sont plus présents que dans les programmes universitaires canadiens, le rêve de progresser semble plus vivant pour un jeune qui priorise aussi ses études.
Toutefois, il mentionne : « La pandémie a vraiment minimisé mes chances, car les gros tournois où se rendent les recruteurs américains ont tous été annulés. En plus, en raison des restrictions au Canada les collèges américains ne sont pas aussi intéressés à avoir des joueurs canadiens, c’est trop compliqué. ».
Prioriser les études
Jeremy Fortin, quant à lui, a commencé dans le programme de la Polyvalente des Monts en première secondaire. « Les études et le sport se complètent. Le but de joindre un programme américain est de continuer à étudier à jouer au hockey tout en ayant une occasion de se faire valoir pour jouer professionnel », explique-t-il. Jeremy assure que sans les bourses, les programmes américains ne sont pas accessibles pour beaucoup de jeunes.
« Moi je n’ai jamais voulu aller dans le programme civil, parce que j’ai toujours eu peur que cela nuise à mes études, c’est pour cette raison que je vise un programme scolaire à l’université. Le fait de ne pas jouer a vraiment diminuer mes chances d’atteindre ce but ».
Un message clair
Jeremy consolide son rôle d’assistant capitaine en se faisant le porte-parole de ses coéquipiers : « Je crois qu’il faut laisser les jeunes s’épanouir, les laisser vivre leur passion. […] Le sport est tellement important dans la vie des jeunes que quand on en est privé, cela nous démotive de tout le reste ».
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