Boursier de la FAEQ
Jeffrey Durocher persévère sur la glace et en classe
Quand Jeffrey Durocher a joué au hockey pour la première fois, à l’âge de 5 ans, il ne s’attendait certainement pas à aboutir dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), et encore moins au hockey universitaire. Et pourtant…
Le jeune hockeyeur originaire de Sainte-Agathe-des-Monts est depuis cet automne membre de l’équipe de l’université Concordia. Il arrive de la LHJMQ, où il a évolué avec, respectivement, les Olympiques de Gatineau, l’Océanic de Rimouski (où il a joué aux côtés d’Alexis Lafrenière), puis les Sea Dogs de Saint-Jean.
Mais même s’il a pu jouer du haut calibre et qu’il entend bien continuer, ce dont Jeffrey est le plus fier, c’est sa persévérance dans les études. Il faut dire qu’à son repêchage par les Olympiques, à la fin de son secondaire, et même avant avec les Seigneurs des Mille Îles et les Vikings de Saint-Eustache, il ne pensait qu’au hockey.
« L’école, je ne trouvais pas ça aussi important, confie-t-il. C’est à 18 ans à peu près, au cégep, que je me suis repris en main. En ce moment, je suis à l’université et je me suis vraiment investi dans mes études. »
Un peu de reconnaissance
Ce n’est pas pour rien, d’ailleurs, que la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec (FAEQ) l’a sélectionné parmi les 90 étudiants-athlètes qui ont reçu, début décembre, une bourse de mérite et de recrutement. Le jeune homme de 21 ans a su inspirer la Fondation par son témoignage sur la persévérance scolaire.
« Je suis tellement reconnaissant d’avoir été sélectionné, et pas seulement pour la bourse. J’ai l’impression d’être reconnu pour ce que je fais. »
-Jeffrey Durocher
Fort de cette bourse de 10 000$, l’Agathois d’origine l’utilisera pour payer son loyer à Montréal, car avec la COVID-19, il ne travaille pas autant qu’il le souhaiterait. D’ailleurs, le virus l’a également empêché, cet automne, de disputer son premier match dans sa toute nouvelle équipe de l’université Concordia.
« C’est sûr que je m’ennuie de scorer des buts, avoue-t-il. Mais on a pu avoir plusieurs entraînements en septembre-octobre et on a du beau calibre. Il y a beaucoup d’anciens du junior majeur dans l’équipe, l’âge moyen est de 21 ans, donc c’est des gars matures, il y a plus de sagesse qui s’installe, autant sur la glace qu’en-dehors de la glace. »
En attendant ce fameux premier match, Jeffrey a profité d’un temps des Fêtes tranquille, chez lui à Sainte-Agathe. Il en profite pour remercier ses parents, qui ont mis tellement d’efforts pour qu’il remporte du succès. « C’est beaucoup à eux que cette bourse, je la dois », conclut-il.
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