Les stations de ski au sud aussi se préparent
Au sud de la région comme au nord, les stations attendent les skieurs, mais sont prêtes à s’ajuster selon l’évolution de la pandémie.

« C’est une excellente nouvelle pour nous! Je suis super content. Même avec ces mesures, ça annonce un bel hiver. On doit quand même s’adapter. On verra si on passe au rouge, mais je trouve qu’on est mieux d’ouvrir dans ces circonstances que ne pas ouvrir du tout », soutient Nicolas Vallières, directeur général de la Station Belle Neige, à Val-Morin.
Ce dernier ajoute qu’il s’attend à ce que les clients collaborent et respectent les consignes sanitaires.
À Ski Garceau, à Saint-Donat, et Vallée Bleue, à Val-David, on se réjouit également de pouvoir accueillir les skieurs. « Dès la fin mars, on se préparait pour la prochaine saison. On organisera plus d’activités extérieures en suivant les recommandations de la Santé publique. On pense entre autres à des zones chauffées et à organiser plusieurs départs pour les cours de ski, indique Mathieu Martineau, directeur adjoint à Ski Garceau. Si on tombait en zone rouge, on peut toujours opérer et les gens qui ont payé pour les cours seront remboursés. C’est un grand soulagement pour nous de pouvoir ouvrir. Il est encore tôt par contre et les choses ont le temps d’évoluer. Je peux dire qu’en général, on était bien préparés! »
De son côté, Isabelle Émond, directrice générale de Vallée Bleue, voit les choses d’un bon œil. « Il reste encore deux mois avant d’ouvrir. Les règles vont-elles changer? On ne le sait pas. Moi je garde espoir et pour les cours, les gens ont une garantie qui les protège. Je suis contente qu’ils puissent venir skier. C’est très positif pour le développement des jeunes », dit-elle.
Registre et écoles de glisse
Comme mentionné, si les régions où se trouvent les stations tombent en zone rouge, les cours de groupe ne pourront avoir lieu. Actuellement au niveau d’alerte orange, dans ces stations, il est encore possible de prendre les inscriptions pour les écoles de glisse. Comment les groupes seront formés? Est-ce que les élèves provenant des zones rouges pourront participer? Encore des questions sans réponses actuellement. Une chose est certaine: les stations tiendront un registre pour pouvoir retracer les gens facilement en cas d’éclosion dans leurs centres de ski.
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