“Léandre doit apprendre à s’entourer et à faire confiance”
Pascal Gréco commente le départ des entraîneurs
Pascal Gréco, grand manitou des Montagnards durant les huit premières saisons de l'équipe, ne condamne pas la décision des entraîneurs de quitter le bateau en plein mois de janvier. Au contraire. "Je comprends très bien leur décision. C'est dans un climat difficile qu'ils devaient travailler", confie M. Gréco, présentement en vacances au Mexique.
L’ex-propriétaire des Ours et directeur général par intérim cette saison estime que son successeur Léandre Gilbert en a trop sur les épaules et qu’il devra s’entourer de bonnes personnes et apprendre à leur faire confiance. “Léandre est un passionné mais il essaie de tout faire ce qui est impossible. Tu ne peux pas affiler les patins, faire de la pizza, être à la billetterie, gérer le club et regarder le match 10 minutes et ensuite faire des suggestions aux coaches. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne au hockey junior”, indique M. Gréco.
Bien informé de ce qui se passe dans l’entourage de la formation agathoise, Pascal Gréco sait pourquoi les coaches ont décidé de claquer la porte. “Les gars en avaient assez de gérer des affaires qui n’ont rien à voir avec le coaching. Ça devenait très dur à vivre, dit-il. De plus, je sais aussi qu’ils étaient tannés de se faire dire quoi faire après certains matches. Pourtant, depuis le retour de Benoît Beauchamp, l’équipe a grimpé au classement, et ce, malgré le virage jeunesse”.
Personnellement, M. Gréco assure avoir livré la marchandise comme DG en prenant bien soin de tout expliquer ses décisions à Léandre Gilbert. “Vu qu’on ne se croyait pas en mesure d’aller chercher les éléments nous permettant de tout gagner cette année, on a choisi de se rajeunir et de bâtir une solide équipe pour l’an prochain. Léandre le sait très bien et il ne pouvait donc pas demander aux entraîneurs de battre des équipes comme Granby, Longueuil et Terrebonne. Il faut être conséquent dans nos actions”.
Voilà pour la situation sur la glace. Hors de la patinoire maintenant, Pascal Gréco suggère fortement à M. Gilbert de trouver des employés et des bénévoles pour veiller aux différentes tâches. “Il y a avait du bon monde à tous les postes lorsque j’ai cédé l’équipe. Dès le départ, la nouvelle direction a cependant voulu tout faire et ça se réflète à plusieurs niveaux”.
M. Gréco ne veut pas que l’aventure amorcée il y a neuf ans soit complètement détruite par quelques mois d’improvisation. “Disons que ce n’est pas une année facile au niveau de l’image de l’équipe et ce n’est pas de la façon dont elle est gérée actuellement qui va améliorer cette image”, mentionne-t-il.
Même s’il se dit “retraité” du hockey maintenant, Pascal Gréco a encore les Ours tatoués sur le cœur et ne veut pas que les gens oublient que l’organisation fut l’une des meilleures de la ligue depuis ses premiers pas en 2008. Pourrait-il revenir une ultime fois pour redresser la barque ?
“Ce n’est vraiment pas dans mes plans, insiste-t-il, mais j’attends mon dernier paiement le 15 février prochain et si ça se complique à ce niveau, je devrai reprendre le contrôle. Je le répète cependant, ce n’est pas ce que je souhaite”.
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