Docteure et… Ironman!
Joannie Sanche, de Val-David
Déception pour Joannie Sanche, de Val-David, qui ne pourra participer au Championnat du Monde Ironman à Kailua-Kona (Hawaï), le 8 octobre.
« Ce n’est pas très grave », nous dit-elle au bout du fil. « J’ai encore plein d’années devant moi pour me reprendre. Je participerai à l’Ironman sur l’île de Cozumel (Mexique) le 27 novembre. » Joannie tentera d’y décrocher la première place de sa catégorie, ce qui lui vaudra sa place au championnat du Monde à Hawaï en 2017.
Celle qui est médecin-urgentiste à l’hôpital Laurentien de Sainte-Agathe-des Monts a pourtant bien fait au récent Ironman de Mont-Tremblant le dimanche 21 août. Très bien fait, même. La Valdavidoise qui s’est convertie au triathlon il y a trois ans a franchi les 3,8 km de nage, 180 km de vélo et 42,2 km de course à pied au bout de 10 heures, 30 minutes et 52 secondes. Soit dit en passant, elle a devancé son conjoint, Simon Boies, pompier à Montréal, qui a mis 25 minutes de plus que sa douce avant de croiser le fil d’arrivée.
Éprise depuis six ans de la passion des courses d’endurance, Joannie a terminé 3e chez les 44 participantes âgées de 20 à 29 ans, 15e sur 673 concurrentes et 141e des 2 480 triathlètes tout genre confondu qui ont pris le départ ce matin-là. « C’est dommage», nous dit-elle au bout du fil. « Seule la gagnante dans ma catégorie était automatiquement qualifiée pour participer au championnat mondial à Kona. »
Jasette et coups de pédale
Anecdote cocasse, ses deux rivales qui l’ont précédée au finish sont elles aussi médecins: Sarah Casaubon (1ère, en 10:11:24), de Shawinigan, et Édith Pépin (2e, en 10:27:36), de Québec.
Dans son bilan de compétition qu’elle partage avec ses proches, Mme Sanche raconte que ce dimanche de compétition a commencé à 3h30 avec son petit déjeuner aux rôties et céréales sucrées, une marche vers la zone de transition pour les derniers détails: pneus à gonfler, alimentation/hydratation à installer sur le vélo, numéro à écrire sur le corps et une dernière pause toilette.
« La première partie de la nage fut agréable avec Val (sa sœur Valérie, ergothérapeute à Montréal, également concurrente à l’Ironman, qui a fini 6e en 11:18:29 NDLR) à mes côtés tout le long, puis l’enfer: au tournant, les vagues et le brouhaha créé par les nageurs lents des vagues précédentes rendent la nage difficile et je perds Val. »
Elle rattrapera sa sœur après quelques kilomètres en vélo. Pédalant côte à côte, les deux frangines vont jaser et s’encourager pendant les 70 km restants de la première boucle.
Joannie Sanche note enfin que si le mauvais temps a réduit ce dimanche-là le nombre de spectateurs le long du parcours, celui des bénévoles a largement compensé. « Ce sont eux (avec leur aide et leurs encouragements) qui font la différence », a-t-elle terminé.
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