“Le dévoilement de la statue lundi et le retrait de son chandail numéro 30 mardi furent deux cérémonies grandioses que je n’oublierai jamais”, raconte M. Cloutier, un grand ami de Brodeur depuis plusieurs années.
Même si les Devils n’avaient rien ménagé pour transformer les deux événements en moments historiques, Hugo Cloutier signale que le tout s’est fait de façon très humaine, à l’image du plus grand cerbère de la ligue nationale de hockey.
“Martin Brodeur est une vedette oui mais c’est avant tout un homme de famille qui n’a pas oublié d’où il vient. C’est vraiment un gars de coeur, un gars très terre à terre”, confie son copain agathois.
On l’a bien compris lorsqu’il a tenu à remercier ses parents lors de son allocution de mardi soir sur la glace devant ses anciens partisans hystériques. “Les larmes lui sont montées aux yeux lorsqu’il s’est adressé en français à sa mère Mireille et en pensant à son défunt père Denis qui fut sans contredit son supporter numéro un”, mentionne Hugo Cloutier.
Ce dernier a de nouveau vanté la classe du héros de la soirée en décortiquant son discours. “Il n’a oublié personne, à commencer par les membres de sa famille et en terminant avec ses anciens coéquipiers et les partisans des Devils. C’était du Martin Brodeur à son meilleur”, termine M. Cloutier.
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