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Aucun joueur des DesMonts n’a voulu toucher à la Coupe Vanier

Le Carabin Félix Ménard-Brière en visite à la PDM

Publié le 26 mai 2015 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

FOOTBALL INTERSCOLAIRE - Les DesMonts (cadets) de la Polyvalente des Monts ont eu de la belle visite, le jeudi 21 mai. Le botteur des Carabins de l'Université de Montréal, Félix Ménard-Brière est en effet arrivé sur le terrain, tenant en laisse "Jockey", son chien Mira, et transportant une lourde valise carrée contenant la Coupe Vanier!

Les joueurs des DesMonts posent avec leur célèbre visiteur et la Coupe Vanier, mais aucun n'a voulu toucher au trophée, ne serait-ce que du bout d'un doigt, superstition oblige. - TC Media - René-Pierre Beaudry

FOOTBALL INTERSCOLAIRE – Les DesMonts (cadets) de la Polyvalente des Monts ont eu de la belle visite, le jeudi 21 mai. Le botteur des Carabins de l’Université de Montréal, Félix Ménard-Brière est en effet arrivé sur le terrain, tenant en laisse “Jockey”, son chien Mira, et transportant une lourde valise carrée contenant la Coupe Vanier!

Les jeunes joueurs de football ont été informés de la vieille superstition sportive selon laquelle un athlète ou un coach s’attire la malchance s’il touche un prestigieux trophée auquel il pourrait aspirer un jour. Bref, aucun des protégés des coaches Érick Lapointe et David Prégent n’a voulu y toucher. Mais tous l’ont dévorée des yeux!

Félix voue à son alma mater une profonde reconnaissance. C’est à la Polyvalente des Monts, en 2010, qu’il a eu la piqûre du football, un sport qui s’est transformée en passion qui depuis le pousse à se dépasser tant sur le terrain qu’à l’extérieur.

Ce n’est pas parce que vous étudiez dans une petite école des Laurentides que vous ne pouvez pas percer.

Félix Ménard-Brière, # 82 des Carabins

Tout est possible

« J’ai d’abord pratiqué avec les joueurs de ligne offensive », a dit aux jeunes DesMonts celui qui portait le même uniforme qu’eux il y a cinq ans, le gilet #7 qui a été retiré en son honneur. « Puis le coach (Érick Lapointe) m’a fait jouer à plusieurs positions, dont celles de quart-arrière et de botteur…Avec la détermination, le travail et le souci de vous dépasser, au football comme en tout ce que vous entreprendrez, j’en sais quelque chose, tout est possible. Ce n’est pas parce que vous étudiez dans une petite école des Laurentides que vous ne pouvez pas percer. »

Un peu à l’écart, coach Lapointe approuvait de la tête, chuchotant à ceux qui l’entouraient que jamais il n’aurait cru qu’un jour quelqu’un déposerait sur la pelouse du terrain de football des DesMonts un trophée aussi prestigieux que la Coupe Vanier.

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