La mairesse Davidson répond à son adversaire Louise Arbique
Madame Arbique, je ne m’attarderai pas à commenter vos propos. Je vais plutôt vous éclairer puisque vous ne semblez pas lire entre les lignes.
J’ai voulu, dans la mesure du possible, ne pas en rajouter sur l’attitude inadéquate des deux conseillères que j’ai dû me résigner à exclure du caucus. Et, je n’ai pas non plus l’intention de passer neuf mois à occuper les journaux selon votre bon désir. J’ai pour but de continuer à travailler avec les gens de bonne volonté pour le bien de ce village que les citoyens et visiteurs aiment tant. Village qui se porte très bien d’ailleurs. J’ai tenté à maintes reprises d’exprimer dignement, sans tomber dans l’acrimonie, le fait que ces deux conseillères ne comprenaient pas leur rôle. Et, à la lecture de ce qui suit, les citoyens de Val-David vont comprendre que si c’était à refaire, je le referais beaucoup plus vite.
Les faits
À l’assemblée du conseil du mois de janvier 2017, madame Boisclair a fait rire vos amis dans la salle en disant que “si les employés ont mal à la tête quand ils ont à travailler avec elle et avec madame Paquin, c’est signe qu’ils ont une tête”. Il est facile de cerner dans quel climat ces mêmes employés et les autres élus ont eu à travailler trop longtemps, par souci démocratique.
Les réunions de travail à la mairie s’étaient envenimées au fil des mois et devenaient source de tension, improductives, objets de confrontation et d’égarements où s’accumulaient les accusations gratuites et les allusions pernicieuses. Il faut ajouter que si les autres conseillers ou moi-même essayions d’intervenir, c’était s’exposer à des rebuffades de bas niveau. Toujours en rapport avec l’attitude de ces deux conseillères, le caractère répétitif de suspicion, les paroles hostiles et vexatoires, les allusions mesquines et toujours négatives constituaient en soi des atteintes à la probité et à la dignité des personnes. D’ailleurs, madame Paquin affirmait sans pudeur, en séance publique, faire l’objet d’une plainte formelle de harcèlement psychologique de la part d’un cadre.
Ces attitudes dépassaient non seulement les règles d’éthique et de savoir-vivre, mais affectaient le climat de travail de l’ensemble de l’administration municipale.
Suite à l’une de ces soirées houleuses, où nous avons été témoins de multiples altercations à la fois irrespectueuses et cavalières et où un cadre s’est effondré en larmes, j’ai décidé de convoquer tous les conseillers à une réunion d’urgence pour mettre fin à une situation qui avait suffisamment duré. Ces dames n’étaient pas disponibles. Après avoir pu parler aux quatre autres conseillers, j’ai pris la décision d’exclure ces deux rebelles pour une durée indéterminée. Tout le monde conviendra qu’il est normal que, ne faisant plus partie des séances de travail, madame Boisclair ne puisse siéger sur un comité qui doit voir ses décisions rapportées et entérinées par le caucus.
Pour votre gouverne, le climat est subitement redevenu à la normale à la mairie. J’ai suffisamment d’expérience en politique municipale pour me conforter dans ma décision. Nous travaillons dans l’intérêt des citoyens de Val-David beaucoup plus sereinement et de façon productive maintenant. Nous avons été élus pour le bien de notre village et de nos citoyens. Nous avons un devoir de loyauté envers notre municipalité. Les résidents des districts concernés n’ont pas perdu l’élue de leur district, mais ils ont à réfléchir à qui ils feront confiance aux prochaines élections, à quelqu’un qui corrigera son attitude ou à quelqu’un d’autre.
Nicole Davidson, mairesse
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