“M. Chalifoux injurie et accuse à tort et à travers”
En réponse à la lettre de monsieur Denis Chalifoux du 24 mars, il appert essentiel de rétablir certains faits au sujet de cette saga qui dure depuis maintenant trois ans.
Tout d’abord, monsieur Chalifoux, en cherchant un affrontement avec les citoyens de Saint-Adolphe et toute la MRC des Pays-d’en-Haut, vous tombez en plein dans le panneau d’Hydro-Québec alors que nous partageons les mêmes inquiétudes pour la grande région des Laurentides.
Emprises existantes
Notre proposition est d’utiliser les emprises existantes. Il faut savoir que nous ne privilégions pas la solution 3 pour une question de territoire ou pour des raisons de “pas dans ma cour”. Au contraire, nous avons embauché des experts indépendants afin d’évaluer les impacts du projet actuel et pour trouver une solution de moindre impact pour la région. Selon les dires même d’Hydro-Québec et selon le BAPE, il faut toujours privilégier une solution dans les emprises existantes et c’est sur cette base que nous avons travaillé, après nous être vu refuser d’autres solutions sur notre propre territoire.
Précisons que le préfet adjoint, André Genest, et moi vous avons rencontré accompagnés d’une experte reconnue et vous avons proposé un tracé de moindre impact, traversant uniquement le territoire de Saint-Adolphe et respectant la Charte des paysages des Laurentides. Vous avez rejeté cette solution du revers de la main, ce qui démontre que vos accusations à mon endroit sont sans fondement.
Vos inquiétudes face aux simulations visuelles qui vous ont été présentées récemment par Hydro-Québec sont fondées, mais, encore une fois, vous êtes tombé dans le jeu d’Hydro-Québec. Selon les ingénieurs que nous avons consultés, les postes permettant l’enfouissement, tel qu’ils apparaissent sur les simulations d’Hydro-Québec, ont été localisés au pire endroit, démontrant ce que pourrait être un maximum d’impact. Les experts s’entendent pour dire que les postes peuvent être localisés plus loin du milieu bâti, dans l’emprise, de façon à minimiser les impacts.
Je vous donne raison quand vous dites qu’il est inacceptable qu’une ligne de transport électrique traverse le parc linéaire et la route 117 et qu’elle soit littéralement dans le salon des citoyens de Saint-Faustin-Lac-Carré. Mais ce que vous omettez de dire, c’est que c’est le cas en ce moment!
La MRC des Laurentides a devant elle une occasion inespérée de profiter de ce projet pour améliorer la situation actuelle, pour améliorer la qualité de vie de ces citoyens et de l’ensemble des citoyens de la grande région des Laurentides. Quelle belle opportunité pour vous, à titre de préfet, de joindre votre voix à celles de vos collègues de la MRC des Pays-d’en-Haut pour qu’ensemble, nous demandions l’enfouissement d’une portion de la ligne existante, d’autant plus qu’Hydro-Québec possède toute l’expertise pour le faire.
Mais pourquoi donc refusez-vous de travailler en ce sens? Et pourquoi refusez-vous de vous asseoir à nouveau avec la MRC des Pays-d’en-Haut et la municipalité de Saint-Adolphe? Il y a trois semaines, le préfet adjoint, monsieur André Genest, est allé personnellement à vos bureaux, de même qu’à ceux de Saint-Faustin-Lac-Carré, afin de solliciter une rencontre. Il a laissé sa carte et son numéro de cellulaire, mais aucun de vous deux n’a daigné retourner son appel.
Pourtant, votre réaction, comme la nôtre d’ailleurs, démontre bien que nous avons à cœur la protection de nos citoyens et de notre environnement et le respect de notre Charte des paysages. Cela démontre clairement aussi que le projet tel que présenté est inacceptable. Ainsi, comment pouvez-vous affirmer que l’annonce de la tenue d’une audience devant la Régie de l’énergie soit une triste journée? C’est l’aboutissement normal de tout le travail sérieux et honnête effectué depuis trois ans.
Il est du devoir d’Hydro-Québec d’en venir à une solution de moindre impact pour toute la région des Laurentides.
Lisette Lapointe
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