Et vous, soutenez-vous votre journal local?
Éditorial #jesoutiensmonjournal
Le Groupe Capitales Médias, qui possède six quotidiens à travers la province, s’est placé sous la protection de la loi sur la faillite et l'insolvabilité la semaine passée. Une nouvelle qui a créé une onde de choc, car la presse écrite est essentielle à la démocratie et si aucun acheteur ne se montre intéressé, ces institutions pourraient fermer leurs portes.
Chez nous à L’information du Nord, ça va bien. Depuis l’acquisition du journal en septembre 2017, l’équipe poursuit l’aventure en mettant l’humain au cœur de son travail pour faire une différence dans la communauté. Le journal c’est de nombreux collaborateurs et une équipe permanente de 21 personnes de la région, vivant ici, achetant ici et contribuant au dynamisme de nos communautés locales.
En plus d’être impliqué dans plusieurs activités philanthropiques, L’information du Nord a donné l’équivalent de 250 000$ en publicité à des causes locales dans la dernière année. Comme on le dit souvent, faire un journal c’est un travail d’équipe qui se fait avec et pour la communauté! Ce ne sont pas les géants numériques tels Facebook et Google qui vont venir s’impliquer chez nous!
L’affaire de tous
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), devant la crise que traverse la presse écrite, a lancé une vaste campagne publique le 20 août, visant à mobiliser la population sur l’importance de soutenir les journaux.
En plus de demander à toutes les municipalités du Québec, ainsi qu’aux gouvernements provincial et fédéral, aux institutions et aux associations, de recommencer ou de continuer à publier leurs avis publics dans les journaux locaux, la FPJQ demande aux entreprises privées de faire leur effort également, en achetant des espaces publicitaires dans les journaux. « La Fédération compte sur les citoyens pour exiger de leurs gouvernements et de leurs élus qu’ils publient ces avis publics », indique l’organisme.
Une commission parlementaire sur l’avenir des médias se déroule aussi actuellement.
Participez à la campagne #jesoutiensmonjournal notamment en ajoutant le décor (disponible sur nos pages Facebook) à votre photo de profil sur les médias sociaux.
Pour une presse locale de qualité
La FPJQ rappelle que ce sont les médias qui produisent le contenu journalistique, pas Facebook ni Google. « Si des médias disparaissent, c’est le public qui sera privé de ces sources d’information. La FPJQ considère donc que c’est toute la société qui doit se mobiliser pour les sauver. »
Le nerf de la guerre, c’est la publicité dans les médias imprimés, car la publicité, c’est ce qui permet de payer les membres de l’équipe. En effet, les médias locaux sont des entreprises qui ont la particularité de donner gratuitement leur contenu… produit par des gens payés pour le faire. Connaissez-vous beaucoup d’entreprises qui payent des gens qualifiés pour faire un produit de qualité qui est offert à tous… gratuitement?
Si c’est possible, c’est grâce à la publicité, c’est la clé qui permet aux journaux d’exister. Sans publicité, pas de journaux. Moins de publicités, c’est moins de pages dans les journaux et moins de journalistes pour couvrir les événements dans la communauté.
Nous ne souhaitons pas être en compétition avec les Google de ce monde, mais miser sur nos forces et continuer d’imprimer nos journaux en utilisant nos plates-formes pour les gens d’ici. Le journal papier reste au cœur de nos ventes. Nous croyons que les grands quotidiens québécois tentent peut-être désespérément de compétitionner les géants, tandis que nous avons bien compris que nos citoyens aiment lire leur journal local. Et s’ils préfèrent le lire sur le web, nous y sommes aussi, avec des annonceurs d’ici! Misons sur nos forces et concentrons-nous sur ce que nous faisons le mieux.
Dernièrement, plusieurs organismes et institutions prennent une tangente publicitaire. Il faut prendre en compte que la tarte publicitaire est la même pour tous, donc le budget de nos commerçants reste le même, peu importe le nombre de joueurs. Par ailleurs, on ne se bat pas à armes égales, puisque lors de sollicitation ils parlent d’activité de financement.
Comme le dit le président de la FPJQ Stéphane Giroux: « La fermeture d’un journal a un impact direct sur la communauté qu’il dessert. C’est pour cette raison que nous avons le devoir de soutenir une presse de qualité ». Et vous, êtes-vous IN? #jesoutiensmonjournal
-Chantal Roussel, éditrice & Sylvain Lacasse, DG de L’information du Nord
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