Faits-divers

Un homme secouru en forêt après un grave accident

Publié le 21 novembre 2016 par In Médias

Denis Lebel du Club de plein air de Saint-Donat n'est pas près d'oublier sa mésaventure en forêt du 12 novembre dernier au mont Ouareau.

Une opération périlleuse pour ramener Denis Lebel à bon port. - Photo gracieuseté

Denis Lebel du Club de plein air de Saint-Donat n’est pas près d’oublier sa mésaventure en forêt du 12 novembre dernier au mont Ouareau.

Au retour d’une randonnée pédestre, M. Lebel a malencontreusement glissé sur une pierre plate recouverte de glace noire, à un endroit très escarpé, par un temps de –5 degrés Celsius. Blessé à une hanche, il lui était impossible de se tenir debout, ni de compter sur ses 7 autres compagnons de randonnée pour le soutenir en descendant.

Et pourtant, tout avait bien commencé. Le groupe avait amorcé l’ascension du mont Ouareau en milieu de matinée. Les conditions étaient venteuses et froides, certes, mais tout se passait bien. Il a fallu ce bête accident, survenu vers 14 heures, pour chambouler cette belle journée.

Opération sauvetage

Un premier appel est logé au 9-1-1 à 14h05. Les communications coupent à plusieurs reprises, mais les randonneurs réussissent enfin à donner leur position sur le mont Ouareau. Deux membres du groupe, soit Pierre Noël de Tilly et Colette Ménard, descendent à la rencontre des secouristes afin de les guider dans leur ascension. “Ils savaient déjà que le trajet serait long, difficile et périlleux”, expliquent les membres du groupe.

On fabrique alors un lit de sapinage pour protéger le blessé contre le froid. On l’enroule aussi dans une couverture d’aluminium, puis dans le manteau de Candy Fitzmorris, une randonneuse du groupe, et celui d’un bon samaritain, Yves Laneville, qui n’était pas du groupe.

Inquiets pour les secouristes, Jacques Angers, Louise Lachance et Pierre Milot descendent à leur rencontre. “Aux deux-tiers, il y a un passage très dangereux. C’est à cet endroit que nous avons rencontré les secouristes”, expliquent les trois membres du groupe.

Conscient de l’ampleur du défi, le chef des sauveteurs, Dany Lefrançois, constate que l’ascension est difficile et périlleuse. Il appelle donc des renforts. Les effectifs sont doublés parce que la descente sera encore plus difficile que prévu.

Les secouristes transportent beaucoup de matériel (bouteille d’oxygène, défibrillateur, pompe, couvertures, eau, lampes de poche, etc.). Enfin, à 16h20, les secours arrivent sur les lieux. C’est la brunante qui s’installe, ce qui complique, bien sûr, la descente en cette soirée sans lune.

Au passage dangereux, Dany Lefrançois décide de l’endroit où passer et comment procéder. Les secouristes déposent la civière par terre pour la faire glisser. Les brancardiers, ils sont 6, glissent par terre en arrachant la terre sur les roches tellement c’est difficile. “En aucun temps, les secouristes ont mis leur sécurité en danger et encore moins celle de Denis dans la civière”, soutient Jacques Angers, l’un des organisateurs de cette randonnée.

Et puis, sur le coup de 18h25, le cortège de secouristes arrive dans le stationnement du mont Ouareau. Plusieurs camions de pompiers, des autos-patrouilles de la Sûreté du Québec et une ambulance sont sur place.

Remerciements

Au terme de cette mésaventure, le Club de plein air de Saint-Donat n’a que de bons mots pour les membres de l’équipe de sauvetage qui sont venus au secours de Denis Lebel. Le Club remercie les membres du Service de sécurité incendie de Notre-Dame-de-la-Merci (Roger Arteau, Stéphane Dubreuil, Dany Lefrançois, Yohann Chabloz, Reynold Chabloz, Guillaume Godon, Benoit Lagacé, Christopher Oakes, Antony St-Amour et Patrick Toupin), sans oublier les membres de la Sûreté du Québec (le sergent Christian Paquin, les agents Alexandre Moreau et Jean-François Villemeure), de même que les paramédics du groupe Cambi (Sophie Beauchesne et Yannick Di Fioré).

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