Faits-divers

David Legault remercie ses “anges gardiens”

Publié le 22 septembre 2016 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

En racontant son sauvetage, David Legault ne peut contenir des larmes de reconnaissance et d'admiration pour Jacques Cousineau. « Il m'a sauvé la vie », résume-t-il. Il en versera aussi pour d'autres «anges gardiens» qui lui ont permis de survivre à une hémorragie interne qui aurait pu lui être fatale.

David Legault sera éternellement reconnaissant envers plusieurs personnes qui l'ont aidé dans son épreuve, à commencer par Jacques Cousineau (à droite) qui, dit-il la voix étranglée par l'émotion, lui a carrément sauvé la vie. - Photo TC Media - René-Pierre Beaudry

En racontant son sauvetage, David Legault ne peut contenir des larmes de reconnaissance et d’admiration pour Jacques Cousineau. « Il m’a sauvé la vie », résume-t-il. Il en versera aussi pour d’autres «anges gardiens» qui lui ont permis de survivre à une hémorragie interne qui aurait pu lui être fatale.

Premier coup de chance du blessé, Jacques connaît la région comme le fond de sa poche. Il choisit d’emprunter le nouveau chemin de Parent, long de 60 km, de 20 km plus long que celui de l’accident, mais sur lequel il pourra rouler à plus grande vitesse. Parce le retraité de bientôt 60 ans le sent dans ses tripes: le temps presse.

Deuxième heureux hasard, en route vers la civilisation intervient Gérald Boilard, un bon samaritain au volant de sa camionnette au toit de laquelle pointent des antennes. Le blessé de plus en plus mal en point prend place dans la cabine. Au volant du VTT, M. Cousineau roule seul derrière le pickup tandis que M. Boilard, surintendant dans une coopérative forestière, multiplie sur son téléphone-satellite les appels aux cébistes à l’écoute. C’est lui qui orchestrera un rendez-vous avec l’ambulance qui prendra charge de David à un point relais, le restaurant-dépanneur “L’unique”.

« J’étais sans connaissance quand on m’a installé dans l’ambulance », de continuer M. Legault qui se rappelle avoir repris conscience juste avant le départ pour l’hôpital de Mont-Laurier. David, l’ambulancier, l’a prévenu, ça allait brasser pendant les 90 minutes du trajet “pédale au tapis” et sirène hurlante.

Des gens au cœur incroyable

Une fois rendu à destination, M. Legault apprendra qu’il l’a échappé belle: dans sa chute, en plus de huit côtes fracturées, il a subi une perforation et un affaissement d’un poumon ainsi qu’une double lacération de sa rate.

« Dans l’ambulance, j’ai vraiment cru que ma vie allait s’arrêter là… Le docteur Kim Ouellet m’a dit que si j’étais arrivé à l’hôpital une heure plus tard, il aurait été trop tard pour me sauver. »

Trois semaines après l’accident, l’Agathois jure qu’il gardera un souvenir impérissable de la bonté et de l’empressement du personnel traitant pendant son hospitalisation pendant une semaine à Mont-Laurier, en particulier les docteurs Kim Ouellet, un interniste, et Francis Paquette, de même que l’infirmière Maripier Mann qui n’a pas quitté son chevet dans les heures les plus sombres précédant la stabilisation de son état.

« Les problèmes dans le monde de la santé au Québec ne situent pas au niveau de l’admirable personnel traitant, des gens qui ont un cœur incroyable pour faire ce qu’ils font », conclut M. Legault. « Ces bogues viennent d’ailleurs. »

Bien qu’il supervise de chez lui ou lors de visites-éclair sur place les opérations courantes de VitroPlus/Ziebart – Sainte-Agathe, David Legault est en arrêt de travail pour encore quelques semaines.

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