Les recherches sont reportées à mercredi
Un skieur unijambiste a perdu sa prothèse
AVIS DE RECHERCHE - Maxime Lévesque, un adepte de ski nautique "pieds nus" (barefoot waterskiing) unijambiste, a perdu sa prothèse en pratiquant son sport favori sur les eaux du lac Sylvère, à Saint-Donat.

Des recherches sont en cours pour retrouver la jambe artificielle qui a coulé à une profondeur de 50 à 90 pieds. Samedi dernier, la conjointe du skieur, Julie Kennedy, s’en est remise à Facebook pour demander l’aide de plongeurs bénévoles à venir retrouver la très coûteuse prothèse.
Avec un sonar
Deux premiers plongeurs bénévoles, Patrice St-Pierre et Yan Lachapelle, ont fait des recherches lundi, sans succès.
« J’étais sur place », de nous dire M. Lévesque au bout du fil. « Il faut plonger sous la couche thermocline où l’eau devient quand même assez froide. Il faudrait peut-être recourir à la détection par sonar ou radar (pour réduire l’aire de recherche), mais je ne suis pas expert en la matière. On a essayé avec un sonar de pêche, on est même descendu avec une caméra jusqu’à une profondeur de 50 pieds, mais on n’a rien vu… Si des connaisseurs (en détection d’objets perdus par sonar) veulent m’aider, je suis preneur. Le plus compliqué, c’est de monter des équipes de recherche. Tous les coups de main sont les bienvenus. »
Les recherches devaient se poursuivre ce mardi, mais les circonstances ont fait que les gens impliqués dans l’opération ont dû annuler. Un groupe de six plongeurs certifiés sont attendus au lac Sylvère demain mercredi.
Glace et antibiotiques
« Vu la profondeur et la température de l’eau, on fait appel à des plongeurs bien équipés qui ont un certain niveau d’expérience. On n’est pas à Cuba », continue Maxime qui n’écarte pas un éventuel recours à la Fédération québécoise des activités subaquatiques pour lui venir en aide. Il ajoute que son problème n’est pas seulement le prix de fabrication attaché à sa jambe artificielle. L’inconfort et la longue attente avant de la remplacer que lui causent sa perte sont ses principaux soucis. « Entre-temps, je dois m’en remettre à une vieille prothèse avec laquelle je peux me déplacer pendant une heure ou deux par jour maximum. Je dois ensuite appliquer de la glace et prendre des antibiotiques parce que mon moignon cherche à enfler. J’ai des points de pression et je me suis fait une plaie hier tant ma vieille prothèse est inconfortable. Je ne peux fonctionner au quotidien avec elle. »
Tous les détails sur la zone et les conditions des recherches sur la page Facebook: http://on.fb.me/1I7bDsD.
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