Association des clubs de motoneige des Hautes-Laurentides
La prochaine saison augure bien
Avec l’ouverture imminente des sentiers, L’info s’est entretenu avec Denise Grenier, présidente de l’Association des clubs de motoneige des Hautes-Laurentides (ACMHL).
Alors que le paysage revêt tranquillement son manteau blanc, les clubs de motoneige des Hautes-Laurentides préparent le terrain pour une nouvelle saison.
« Tout s’enligne pour une saison normale », affirme Denise Grenier, présidente de l’Association des clubs de motoneige des Hautes-Laurentides et ancienne présidente de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ). Malgré une saison 2023-2024 extrêmement décevante (« Une des pires saisons de motoneige depuis très longtemps », avait confié Mme Grenier à L’info) et les ravages importants causés par les pluies diluviennes d’août dernier, la présidente semble optimiste. « Tout est prêt pour la saison, mis à part un sentier pour lequel j’attends une confirmation. Sur le parc linéaire, à Rivière-Rouge, il y a une importante crevasse au kilomètre 131 qui pourra être contournée. Les propriétaires terriens des alentours nous ont donné l’autorisation de passer sur leur terrain. La municipalité et la MRC d’Antoine-Labelle nous ont aussi donné leur autorisation », partage-t-elle. Les travaux de réfection devraient être effectués au cours de l’année 2025.
Autre bonne nouvelle, la mauvaise saison de l’an dernier ne semble pas avoir affecté la prévente des droits d’accès : « J’ai vérifié pour quelques clubs des Hautes-Laurentides, et il n’y a pas un impact majeur sur la prévente des droits d’accès, qui de toute façon n’est pas terminée puisqu’elle continue jusqu’au 9 décembre. » Elle poursuit : « On devrait avoir un retour des Français et des Ontariens. Je sais que la pourvoirie Mekoos est allée faire un salon en France. Du côté des Ontariens, plusieurs ont déjà acheté leurs droits d’accès. L’an passé, ils ne pouvaient pas se rendre parce qu’il manquait de neige. »
« Tout devrait se rétablir, à moins que Dame Nature ne nous soit pas favorable. C’est sûr qu’avec le réchauffement climatique, il nous arrive de faire des prévisions et d’être déjoués », estime Denise Grenier. « Il y a quand même un peu de neige au sol, ça donne espoir! »
Le défi du bénévolat
« C’est un enjeu majeur pour les clubs. On a de moins en moins de bénévoles qui se portent volontaires pour aider dans les sentiers avec la signalisation, le débroussaillage, etcétéra », explique Denise Grenier. « Ça nous prend de la relève, parce qu’on a pas mal de têtes blanches ! », lance-t-elle en riant.
Rappelons que l’industrie de la motoneige est aujourd’hui un produit touristique hivernal majeur au Québec, générant plus de 3,3 milliards $ en retombées économiques annuelles selon le site Web de la FCMQ. Elle repose sur l’engagement de 4500 bénévoles qui jouent un rôle clé dans l’installation de la signalisation, la négociation des droits de passage et l’entretien des sentiers, consacrant plus de 800 000 heures chaque année afin de rendre accessibles les 33 000 km de sentiers à travers la province. « Malheureusement, le vieillissement de nos bénévoles, en plus des défis liés à la relève, laisse la motoneige organisée dans la province dans un état périlleux », peut-on lire sur le site Web de la Fédération. Notons qu’afin de soutenir le bénévolat, la FCMQ alloue 1$ par droit d’accès vendu depuis 2013 afin de financer un programme de reconnaissance. Un fonds annuel de 100 000 $ permet de distribuer 400 chèques-cadeaux de 250 $ tirés parmi les bénévoles de la province.
Rappel des principaux conseils de sécurité
Mme Grenier rappelle les principales mesures de sécurité en motoneige : circulez dans les sentiers balisés, évitez les plans d’eau, gardez la droite et respectez la signalisation. « Il faut aussi modérer la vitesse. Je suis fière de notre slogan Je ralentis, je vis. » Mentionnons aussi que tout motoneigiste doit posséder un permis pour permettant de conduire un véhicule hors route en sentier, que ce soit sur une terre publique ou sur une terre privée appartenant à une municipalité et le port du casque est obligatoire. La FCMQ recommande de toujours planifier vos randonnées et d’aviser quelqu’un de votre itinéraire.
iMotoneige
L’application iMotoneige offre un accès rapide et efficace aux cartes de tous les sentiers du Québec sans posséder un plan de données ou un signal cellulaire. L’application inclut le tracé des sentiers, la localisation des commerces inscrits auprès de la FCMQ et permet de consulter les fiches d’information des services, de téléphoner en cliquant sur le bouton, de réaliser votre itinéraire et de le partager par courriel ou par messagerie texte. Il est aussi possible d’y lire les instructions de parcours correspondant à votre itinéraire et de connaître les conditions de sentiers ainsi que les derniers délais de surfaçage.
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