Achalandage augmenté dans les sentiers cet hiver : une cohabitation parfois difficile entre les usagers
Depuis le début de la saison froide, la pandémie a eu pour effet d’augmenter l’achalandage sur les sites de plein air dans les Laurentides. Ski de fond, raquettes, marche et vélo d’hiver (fatbike) ont été au rendez-vous dans les différents sentiers, causant parfois des maux de tête aux gestionnaires des sites.

Si, au cours des derniers mois, la pratique d’activités extérieures a contribué au maintien d’une bonne santé pour la population confinée, les sites de plein air, eux, ont dû s’ajuster afin de répondre à la demande accrue, et ce, en plus des conditions particulières qui ont empêché ces derniers d’offrir leurs services habituels.
« Il était parfois difficile d’accueillir autant d’usagers alors que nos services, tels que la location d’équipement et de casiers, ou encore la restauration, étaient fermés », affirme Nicolas Vallières, directeur de la station Belle Neige à Val-Morin.
L’augmentation du nombre d’usagers a également demandé des interventions sur le terrain. Le partage des sentiers ainsi que le respect des consignes n’étaient pas toujours au rendez-vous. « Depuis trois ans, nous avons développé la portion du domaine qui n’est pas occupé par les pistes de ski alpin. Nous avons donc créé des sentiers balisés dans la montagne et cette année, nous avons ajouté le vélo d’hiver. Cependant, le nombre élevé d’usagers a parfois causé des frictions quant aux consignes à respecter permettant aux différentes activités de cohabiter. Des nouveaux initiés ont même mélangé les différentes sections du site. On a vu des gens monter les pistes de ski alpin à pied avec une luge. Nous avons donc dû ajouter de la surveillance », poursuit M. Vallières.
Partage entre les résidents et les utilisateurs de la montagne
Mais la cohabitation n’a pas été problématique seulement au niveau des usagers. En effet, le site abrite également 93 maisons mobiles, dont les résidents avaient l’habitude de circuler librement en montagne avant l’implantation des sentiers.
« Des résidents nous ont fait savoir qu’ils étaient mécontents de devoir respecter les nouvelles consignes de circulation qu’a amenée l’implantation des sentiers. Nous avons eu droit à des actions de sabotage comme des trous causés par des bottes dans les sentiers ou encore des pancartes arrachées », explique le directeur.
Une réalité qui perdure
Du côté du Parc Éco Laurentides, autrefois connu sous le nom de CTEL, on constate que la cohabitation dans les sentiers est une problématique récurrente.
« Nous avons ouvert le site pour la première fois cette année durant l’hiver. Mais comme nos patrouilleurs travaillent également pour d’autres lieux de plein air dans la région, nous savions à quoi nous attendre. Nous avions donc pris la peine de faire beaucoup d’affichage pour ne pas mélanger les activités mais, malgré ça, des personnes n’ont pas respecté les consignes. Et comme nos patrouilleurs ne peuvent pas être présents à chaque instant, ça a créé des insatisfactions chez les usagers », affirme quant à lui Frédéric Poudrier, gestionnaire des opérations du Parc Éco.
De façon générale, l’heure est au bilan pour les sites de plein air. Des ajustements seront certainement apportés l’an prochain, mais l’incertitude demeure quant aux conditions qui seront en vigueur au regard de la pandémie.
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