Julie Francoeur de Québec Solidaire aimerait donner un visage plus humain à Bertrand

Publié le 14 sept. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Martin Dumont

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Si Julie Francoeur a choisi de faire campagne sous les couleurs de Québec Solidaire, c’est parce que le parti incarne selon elle les valeurs les plus proches des préoccupations de sa région.
À 38 ans, Julie Francoeur habite avec sa famille à Sainte-Adèle depuis plusieurs années. C’est par amour de la nature que la candidate de Québec Solidaire est venue s’établir de façon permanente dans les Laurentides. Celle qui pratique la randonnée pédestre, le ski et le yoga, aime aussi jardiner et bien manger : « C’est une façon de se reconnecter à notre nature », confie-t-elle.

Passionnée de politique

Ayant étudié en science politique, en développement international et en administration des affaires, elle est aujourd’hui directrice générale pour Fairtrade Canada, organisme qui veille à la certification équitable.

Mme Francoeur dit avoir toujours été curieuse de la vie politique,mais son désir de vouloir concrètement agir politiquement prend ancrage dans son implication auprès de « Ma place au travail », organisme qui milite pour des places en garderie. Mère de deux enfants, Julie Francoeur mentionne avoir ressenti beaucoup de frustrations en constatant que certaines femmes ne pouvaient retourner au travail après un congé de maternité faute de trouver de place en garderie.

Canaliser ses énergies

L’hiver passé, Québec Solidaire l’aurait approché pour se joindre à l’équipe. Très proche des idéaux du parti, elle perçoit dans cette offre une opportunité de participer concrètement aux changements qu’elle souhaitait voir survenir. « Pour moi, c’était une façon de canaliser mes énergies, pour aller vers quelque chose de positif. », explique la candidate de Québec Solidaire.

Priorités dans Bertrand

Julie Francoeur précise qu’il est difficile de cibler une priorité pour Bertrand, car selon elle, plusieurs enjeux interreliés représentent des défis pour l’avenir. Toutefois, elle perçoit dans la crise du logement un enjeu qui a des incidences économiques et environnementales majeures, notamment parce que cela affecte la capacité des gens à rester pour travailler dans la région. Parce que le droit de se loger convenablement devrait représenter une priorité pour tous, elle rappelle que son parti a pris des engagements clairs pour que les choses s’améliorent rapidement.

« C’est une équipe où ça se parle. Y’a pas un chef qui mène, qui décide. C’est une équipe ou toutes les réalités de terrains qui sont différentes, à Montréal, comme en région, sont écoutées »- Julie Francoeur

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