Sept merveilles méconnues à explorer
Les merveilles des Laurentides
Les Laurentides regorgent de merveilles touristiques, et celles identifiées dans le texte précédent le prouvent amplement. Mais pour ceux qui aiment sortir des sentiers battus, voici sept merveilles locales qui gagneraient à être mieux connues.
Le mont Kaaikop, à Sainte-Lucie
Avant un projet de coupes forestières qui a mobilisé la communauté de Sainte-Lucie-des-Laurentides et a eu des échos jusque dans les médias nationaux, au tournant de 2013, peu de gens connaissaient le mont Kaaikop. Cette montagne est le deuxième plus haut sommet des Laurentides, à 830 m d’élévation. Se trouvant un peu en marge du reste de la région, le mont Kaaikop est un des rares lieux encore sauvages dans la MRC des Laurentides.
Situés en partie sur le territoire mohawk de Tioweroton, la montagne et ses environs abritent un important corridor faunique, qui va jusqu’au Parc national du Mont-Tremblant. On y trouve de nombreux sentiers en forêt, entretenus par L’Interval, une base de plein air quatre saisons. Cette coopérative de solidarité accueille des classes nature pour les élèves du primaire et du secondaire et met à la disposition du public des terrains de camping, une auberge et des chalets.
L’église de Saint-Faustin-Lac-Carré
Bâtie en 1894, sur les plans du curé de Saint-Faustin de l’époque, Louis-Aurèle Corbeil, ce lieu de culte est un trésor patrimonial. Contrairement à la majorité des églises de la région, qui ont été complètement rénovées dans les années ’50 et ’60 pour les mettre «à la sauce moderne», ce temple catholique a conservé sa décoration d’origine.
Un peintre d’église très réputé du début du XXe siècle, Toussaint-Xénophon Renaud, est l’auteur des nombreuses fresques sur les murs et au plafond. Lors de la construction, les piliers soutenant la voûte de l’église ont été ouvragés de façon unique. Selon l’archiviste du diocèse de Mont-Laurier, François Cardinal, «il n’y a que l’église de Nominingue qui rivalise avec celle de Saint-Faustin dans tout le diocèse, au plan de la beauté des lieux et de la valeur patrimoniale.»
À noter que les églises anglicanes Saint-George (Rockway Valley) et Holy Trinity (Sainte-Agathe-des-Monts) sont également cotées «supérieures» par l’Inventaire des lieux de culte du Québec.
Du golf merveilleux dans la région
La grande région de Tremblant est unique en son genre en matière d’offre de parcours de golf de haut calibre. Aucune autre région de la province ne peut se targuer de réunir un si grand nombre de terrains prestigieux dans un rayon d’une dizaine de kilomètres. Les golfeurs sont vraiment gâtés avec le Maître de Clublink, le Diable et le Géant de Tremblant, la Belle et la Bête de Gray Rocks et le Royal Laurentien de la famille Ménard. C’est une véritable destination golf qui est proposée aux amateurs et cette destination aurait bien pu se faufiler parmi les 10 merveilles des Laurentides.
La montagne Noire, à Saint-Donat
Haut de 892 m, on trouve sur ce mont de nombreux sentiers de randonnée et des pistes de télémark, aménagées pour l’hiver. L’un des plus beaux points de vue de la montagne est le refuge du Mésangeai, perché à 850 m du niveau de la mer, qui donne vue sur le lac Archambault.
Ce qui rend le site encore plus unique est la découverte, sur la montagne, des restes d’un Bombardier Liberator de l’Aviation Royale du Canada. Celui-ci s’est écrasé en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, lors d’un exercice militaire qui a mal tourné. La carcasse de l’appareil se trouve toujours sur place et un cimetière a été aménagé en l’honneur des 24 militaires à bord de l’avion, qui ont tous ont péri dans l’accident. Cet écrasement, pour les Forces canadiennes, est jusqu’à présent la plus grande catastrophe aérienne survenue sur son territoire.
Mention d’honneur aux lacs et rivières
Les lacs et rivières de la région mériteraient tous un titre de merveille des Laurentides. Pris globalement, ils constituent un des principaux attraits de la région. Ils sont prisés pour la beauté pittoresque, la navigation, la baignade ou la pêche.
Il est impossible de mesurer en chiffres l’impact des lacs et des rivières. En fait, il est difficile même d’en faire la nomenclature, tant il y en a. La MRC des Laurentides compte sept rivières principales: Rouge, du Nord, du Diable, Maskinongé, Boulé, Noire et Doncaster. On y dénombre 1164 lacs de plus d’un hectare.
La palme de la plus grande superficie dans la MRC revient au lac Tremblant (notre photo), qui recouvre 9,65 kilomètres carrés dans les municipalités de Lac-Tremblant-Nord, Mont-Tremblant et Labelle. Viennent ensuite le lac Labelle avec ses 7,92 km carrés (municipalités de Labelle et La Minerve) et le lac Marie-Le Franc (La Minerve) avec ses 6,67 km carrés.
Outre ce dernier lac, La Minerve en revendique trois autres dans les dix plus grands de la MRC: Chapleau, des Mauves et Preston.
Les autres lacs parmi les dix plus importants en superficie sont des Écorces (Barkmere), Manitou (Ivry-sur-le-Lac) et des Trois Montagnes (La Conception).
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