Portrait de Tarik Ejjamaay

Pourquoi avoir choisi de vous établir sur le territoire de la MRC des Laurentides?

J’ai eu la chance d’être recruté par mon employeur actuel dans le cadre du programme Journées Québec. Sur environ 4 000 candidats au Maroc, j’ai été sélectionné pour l’un des quatre postes en arpentage. Avant de venir avec ma famille, j’ai pris le temps de me renseigner sur la région en écoutant des radios locales, en analysant des statistiques et en consultant des forums. J’ai constaté que la MRC des Laurentides offrait un équilibre parfait entre opportunités professionnelles et qualité de vie.

Comment gardez-vous contact avec vos racines en étant dans les Laurentides?

Grâce aux nouvelles technologies, je reste en contact étroit avec ma famille et mes amis au Maroc. À la maison, je parle ma langue maternelle, le dialecte marocain, avec mes trois filles, et nous regardons des films et des séries en arabe, écoutons de la musique et des podcasts. Nous préparons également des repas traditionnels à la maison. De plus, je transmets à mes enfants l’histoire et les légendes de notre pays pour qu’elles restent attachées à leurs racines.

Qui, dans la région des Laurentides, a fait une différence pour vous? Et comment?

Plusieurs personnes ont fait une différence dans ma vie ici. Mon employeur et mes collègues, ainsi que leurs conjoints, m’ont offert un soutien précieux à mon arrivée. Ils m’ont aidé à m’adapter à mon nouveau poste et à comprendre la culture locale. Je n’oublie pas non plus les conseils que je reçois de l’école pour mes enfants ni l’accueil chaleureux de mes voisins, notamment M. Django, un homme de 84 ans qui a été adorable avec nous. Je profite de cette occasion pour les saluer tous, en particulier mon employeur, Daniel.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus sur le territoire de la MRC des Laurentides?

C’est l’équilibre entre le travail et la vie personnelle. La proximité avec la nature est un atout majeur et en tant que technicien de terrain, je passe de huit à neuf heures dehors chaque jour, découvrant constamment de nouveaux paysages. Les gens ici sont accueillants, et il y a un véritable sens de communauté; contrairement à une grande ville, où l’on se limite souvent au travail et à la maison, ici, on connaît ses voisins et on partage avec eux.

Quel a été le plus gros enjeu rencontré à votre arrivée?

Honnêtement, je n’ai rencontré aucun véritable enjeu à mon arrivée, à part peut-être l’accent québécois, qui m’a un peu déstabilisé au début. Mais maintenant, ça va beaucoup mieux, mes oreilles se sont habituées. Mon employeur avait tout préparé pour mon arrivée ; je suis arrivé avec mes valises et tout était prêt.

Où vous voyez-vous dans 5 ans? Quels sont vos projets?

Dans cinq ans et au-delà, je me vois toujours dans la région des Laurentides. J’ai eu un véritable coup de foudre pour cet endroit, je souhaite continuer à évoluer dans ma carrière en arpentage, contribuant au développement de la région. Je souhaite également voir mes filles réussir dans leurs études et poursuivre leurs passions.

Quelles sont les activités auxquelles vous participez pour vous engager dans votre milieu?

Mes activités sont principalement liées à la nature. Nous faisons du camping, avons gravi le sommet du Mont-Tremblant à deux reprises et faisons régulièrement des pique-niques où nous rencontrons des gens et partageons des plats marocains. Je participe aussi à des activités scolaires avec mes enfants et à des événements communautaires locaux. Prochainement, je compte être bénévole dans un grand événement à Mont-Tremblant, le 24h Tremblant.

Nommez trois grandes différences entre votre pays d’origine et votre pays d’adoption.

Premièrement, le climat est bien différent. Les hivers québécois sont beaucoup plus froids. La culture et les interactions sociales sont aussi différentes. Les échanges au Québec peuvent être plus formels au début, mais une fois la confiance établie, les relations deviennent sincères et chaleureuses. Enfin, le rythme de vie est différent : au Québec, il y a un véritable équilibre entre le travail et la vie privée, ce qui n’est pas toujours le cas au Maroc.

Qu’est-ce qui vous a le plus sorti de votre zone de confort à votre arrivée?

Je dois avouer que je n’ai pas vraiment de zone de confort fixe. Chaque changement est pour moi une aventure, sortir de ma zone de confort signifie me confronter à de nouvelles situations qui peuvent être difficiles au début, mais qui offrent des opportunités d’apprendre et de me développer. Je n’ai pas ressenti d’inconfort majeur, car je suis ouvert au changement et à la découverte.

Selon vous, quelle est la plus grande qualité des Québécois d’origine?

Les Québécois sont très accueillants et attentionnés, ils sont ouverts et prêts à aider. Leur sens de la communauté et leur respect pour le temps personnel et la nature sont des qualités que j’apprécie énormément.

 

Portrait de Viktorija Smutova

Pourquoi avoir choisi de vous établir sur le territoire de la MRC des Laurentides?

Je suis arrivée au Québec en août 2011 pour poursuivre mon doctorat en biochimie. Deux semaines après mon arrivée, un ami m’a emmenée dans les Laurentides et dès que nous avons commencé à entrer dans les montagnes et les forêts, j’ai ressenti un profond sentiment de joie et de liberté. Tout le stress que j’éprouvais s’est dissipé. […] Je savais que c’était là que je me sentais chez moi. Depuis, chaque visite renforçait mon désir de m’y installer et finalement, j’ai décidé de quitter Montréal pour vivre pleinement cette connexion avec la nature et la communauté des Laurentides.

Comment gardez-vous contact avec vos racines en étant dans les Laurentides?

Je suis née en Lettonie et j’ai passé une grande partie de ma vie en Russie. Ma famille est dispersée entre la Lettonie, la Russie et l’Australie, où vit mon frère, et pour garder le contact avec mes racines, je communique régulièrement avec eux grâce aux technologies modernes. À la maison, nous parlons plusieurs langues et je transmets à mes enfants la culture de mes pays d’origine, cela nous permet de rester connectés malgré la distance.

Qui, dans la région des Laurentides, a fait une différence pour vous? Et comment?

La communauté de l’école où sont scolarisés mes enfants a eu un impact énorme sur notre intégration. En rejoignant cette école, nous avons rencontré de nombreuses familles formidables, des enseignants dévoués et avons construit un réseau social solide. Les parents, les professeurs et même les voisins sont devenus comme une famille pour nous, compensant l’absence de nos propres familles qui sont à l’étranger.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus sur le territoire de la MRC des Laurentides?

Ce que j’apprécie le plus, c’est la combinaison unique de la nature et de la communauté. Vivre entourée de forêts, de lacs et de montagnes me procure un sentiment de liberté et de bien-être indescriptible. J’aime le rythme de vie plus calme, la proximité avec la nature et le fait que les gens sont plus détendus et ouverts. De plus, la possibilité d’accéder facilement à Montréal pour nos besoins urbains tout en profitant de la tranquillité des Laurentides est un atout majeur.

Quel a été le plus gros enjeu rencontré à votre arrivée?

Le plus grand défi a été de me retrouver loin de ma famille et de mes pays d’origine. C’était la première fois que je vivais si loin de mes proches, ce qui a engendré un certain stress. De plus, je n’étais pas préparée au fait que le français était si prédominant au Québec, ce qui a été une surprise. Cependant, la beauté des Laurentides et la chaleur de la communauté locale ont rapidement atténué ces difficultés.

Où vous voyez-vous dans 5 ans? Quels sont vos projets?

Dans cinq ans, je me vois toujours résider dans les Laurentides, entourée de ma famille et de la communauté que nous avons construite. Je souhaite continuer à élever mes enfants dans cet environnement sain et naturel. Professionnellement, j’envisage de reprendre ma carrière en biochimie lorsque mes enfants seront un peu plus grands, tout en restant engagée dans les activités locales et communautaires.

Quelles sont les activités auxquelles vous participez pour vous engager dans votre milieu?

Je suis très impliquée dans la vie scolaire de mes enfants à l’école. Nous participons à des événements communautaires comme des marchés de Noël, des ventes de chocolat chaud et d’autres activités qui rassemblent les habitants. Nous sommes également une famille très active : nous pratiquons la course en sentier, le snowboard, le ski de fond et participons à des courses, ce qui nous permet de tisser des liens avec d’autres passionnés de plein air.

Nommez trois grandes différences entre votre pays d’origine et votre pays d’adoption?

Le rapport à la nature est très différent. Ici, nous vivons entourés de paysages naturels magnifiques, ce qui contraste avec la vie urbaine que j’ai connue à Moscou ou à Riga. Deuxièmement, la communauté est plus soudée, les relations sont plus profondes et il est plus facile de créer des liens durables avec les gens. Troisièmement, le rythme de vie est plus calme et orienté vers la famille, ce qui diffère du rythme effréné des grandes villes où j’ai vécu auparavant.

Qu’est-ce qui vous a le plus sortie de votre zone de confort à votre arrivée?

Passer d’une vie citadine à un environnement rural dans les Laurentides a été un grand changement. S’adapter à la vie en pleine nature, avec moins de commodités urbaines, a été une expérience nouvelle; cela m’a permis de découvrir une qualité de vie exceptionnelle que j’apprécie énormément aujourd’hui.

Selon vous, quelle est la plus grande qualité des Québécois d’origine?

Les Québécois sont incroyablement aimables, patients et généreux. Ils sont toujours prêts à aider et à partager leurs connaissances. J’ai été particulièrement impressionnée par leur polyvalence et leurs habiletés manuelles, ainsi que par leur sens de la communauté et leur ouverture d’esprit.

Site Web : https://cdemrclaurentides.org/immigration

Facebook : www.facebook.com/CDEmrclaurentides?locale=fr_CA

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