Le Festif! à l’École s’arrête dans les Laurentides
Le son des guitares et de la batterie a résonné dans deux écoles secondaires des Laurentides du 6 au 8 décembre dernier dans le cadre de la 5e édition de la tournée Le Festif! à l’École.
Offrant une variété de volets comme des spectacles gratuits, des conférences et des ateliers musicaux, Le Festif ! à l’École consiste en une série de rencontres qui permet aux élèves de 50 écoles dans 11 régions du Québec de côtoyer plusieurs artistes établis, de se familiariser avec le métier d’auteur-compositeur-interprète, et de s’impliquer dans la vie culturelle de leur milieu.
Ainsi, les élèves de la Polyvalente des Monts et de la Polyvalente Curé-Mercure ont pu apprécier des prestations et échanger avec Deuxluxes, un groupe rock au look rétro. « Les Deuxluxes sont vraiment bons avec les jeunes. Ils parlent de la façon dont ils montent leurs chansons, ils vont leur donner des techniques, c’est vraiment super intéressant […] En plus, ils débarquent avec tout leur set-up de show, ça va rocker ! », s’exclame le fondateur du Festif! à l’école Clément Turgeon.
Selon M.Turgeon, les artistes aussi apprécient leur expérience dans les écoles. « Ils nous le disent qu’ils n’ont pas tellement l’occasion de rencontrer ce public-là, d’avoir ce contact là avec les jeunes ça ne leur arrive jamais ».
Le principal enjeu, le financement
Malheureusement, la popularité de la tournée du Festif fait en sorte que certaines écoles seront laissées de côté. « On essaie de donner la chance à tous. On part des territoires que l’on veut visiter, on regarde les écoles qui ont des programmes musicaux, mais aussi celles qui n’en ont pas. On veut aller aussi en région, autant au primaire qu’au secondaire. On aime qu’il y ait de la récurrence d’une année à l’autre, on fait un mixte de tout ça », mentionne Clément Turgeon.
Aux dires de M. Turgeon, l’an dernier 300 écoles se sont inscrites pour la tournée. « Y’a vraiment un énorme intérêt. Pour nous le plus gros enjeu est de trouver du financement à long terme, car nous voulons que les écoles aient à dépenser le moins possible, nous voulons que tout ça reste accessible. Avec du financement récurrent, on pourrait vraiment devenir un programme permanent. On pourrait visiter jusqu’à 300 écoles chaque année », mentionne Clément Turgeon.
Une implication du Big Bang Fest
Puisque le projet est présenté sur des territoires différents, l’organisation a voulu réaliser certaines des tournées en collaboration avec des festivals actifs dans ces milieux. La tournée des Laurentides a été organisée en collaboration avec le Big Bang Fest. « C’est un partenariat de visibilité. Eux nous donnent un coup de main parce qu’on ne connait pas nécessairement les places où on se rend, c’est un échange de bons procédés […] Je voulais devenir une rock star quand j’étais jeune. Pour moi faire connaître la musique c’est une passion, ce n’est pas une job », conclut le mélomane.
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