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1001 pots, une tradition qui perdure à Val-David

Publié le 30 juin 2022 par Martin Dumont

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Martin Dumont

Journaliste | mdumont@medialo.ca

Près de 50 000 pièces réalisées par plus de cent artistes céramistes professionnels seront exposées du 8 juillet eu 21 août au cœur du village de Val-David dans le cadre de l’événement 1001 pots initié il y a 33 ans par Kinya Ishikawa.

Entre 30 000 et 50 000 pièces de céramique seront exposées du 8 juillet au 21 août dans le cadre de l’événement culturel 1001 pots. (Photo : archives)

Reconnu comme compagnon de l’Ordre des arts et de lettres du Québec en 2021, M. Ishikawa a reçu officiellement le prix lors d’une cérémonie tenue le 6 juin dernier.

« C’est un grand honneur de recevoir ce prix prestigieux rarement remis à un artisan des métiers d’arts […] c’est une belle reconnaissance pour les artisans du Québec […] J’accepte ce prix au nom de tous les artisans québécois. Cet un honneur, mais je n’en ferai pas étalage. Mon travail est la seule expression de qui je suis. » – Kinya Ishikawa

« Le métier de potier existe depuis plus de 4000 ans à travers le monde […] La céramique est partout. C’est l’expression de la nature sous toutes ces formes et ses couleurs qui inspirent les artistes. C’est important de préserver cet art c’est toujours aussi nécessaire pour la société, c’est un art sobre, tout se réalise dans le silence, c’est tranquille, c’est zen.», ajoute-t-il.

Kinya Ishikawa, créateur de l’exposition 1001 pots. (Photo:L’info du Nord-Sarah St-Denis)

Nouvelle catégorie d’artistes

Cette année, les visiteurs découvriront des artistes présentant des œuvres sculpturales, ainsi qu’une section éphémère réservée aux plus petites productions. La présence d’artistes établis en résidence, les démonstrations variées, les cours d’initiations, les prestations musicales, poétiques et théâtrales animeront l’ambiance de cet événement déjà haut en couleur.

Pour découvrir l’ensemble de la programmation, visitez : 1001pots.com

« La performance d’un seul artiste et perçue comme une démonstration. Un rassemblement d’artistes est vu comme un mouvement. Quand ce mouvement perdure dans le temps, on le considère comme une tradition et si cette tradition persiste encore plus longtemps, elle finit par définir notre culture. […] C’est ce que devient 1001 pots», conclut Kinya Ishikawa.

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