Festival 1001 Visages de la caricature
Une 15ème édition renouvelée
Malgré les contraintes liées à la pandémie, 1001 Visages a tiré son épingle du jeu en offrant une nouvelle formule à ses participants, un changement qui se voulait imposé par les circonstances, mais qui aura finalement été porteur d’avenir.
Les 9, 10 et 11 octobre à Val-David, la salle Athanase-David a accueilli expositions et conférences, alors que 1400 personnes ont franchi les portes de l’église, acceptées en groupe de 50 à la fois. L’évènement attire toujours son lot de fidèles qui viennent profiter de l’ambiance festive, en plus des personnes qui découvrent cette manifestation établie sur l’art de la caricature. En 2021, pour la première fois en quinze années d’existence, le festival s’est tenu en mode hybride, soit en présentiel et en virtuel. En introduisant un nouveau volet numérique, les organisateurs ont pu s’affranchir des frontières physiques et offrir des activités en ligne jusqu’à la fin du mois d’octobre.
Ateliers, formations, caricatures numériques en direct et rencontres et présentations d’artistes professionnels d’ici et de l’international ont ponctué la toile, avec notamment la présence du célèbre caricaturiste belge Jan Op de Beeck.
Abolir les distances
« Nous avons été chanceux, car il y avait toujours des gens présents à l’église. Nous avons pu conserver l’esprit festif. Même s’il y avait moins d’artistes invités, nous avons eu plusieurs spectacles musicaux de haut calibre. Le volet en ligne a été un gros coup et nous a permis d’avoir un artiste comme Op de Beeck avec nous. Sans les circonstances actuelles, nous n’aurions jamais développé un tel volet. Nous ne retournerons pas en arrière pour les prochaines éditions. Même si ça ne remplace pas le présentiel, cette nouvelle formule nous offre une ouverture sur l’international », explique Robert Lafontaine, fondateur du festival.
Par ailleurs, M. Lafontaine se dit toujours préoccupé par ce qu’il décrit comme un manque de reconnaissance envers la caricature en tant que discipline artistique. « Nous poursuivons nos demandes envers les instances gouvernementales afin que notre art soit reconnu, et qu’il puisse être soutenu financièrement au même titre que les autres arts. Nous recevons les plus grands caricaturistes du Canada et même de l’étranger. La structure de l’évènement est maintenant devenue trop grosse pour continuer de fonctionner sans un plus grand soutien public et nous ne voulons pas perdre en qualité », conclut le fondateur.
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