Au Théâtre du Marais
Anne-Élisabeth Bossé: Jalouse et talentueuse!
Si plusieurs d’entre nous connaissons Anne-Élisabeth Bossé pour ses rôles au cinéma, au théâtre et à la télévision, c’est en humour que le public apprendra à la connaître. La comédienne sera de passage le 20 août au Théâtre du Marais de Val-Morin pour présenter son premier one-woman-show intitulé "Jalouse!"

La jeune Anne-Élisabeth consommait énormément d’humour et a même hésité longtemps à s’inscrire à l’École Nationale de l’humour, jusqu’à ce que le théâtre entre dans sa vie durant son parcours collégial et qu’elle entame son parcours de comédienne au Conservatoire d’art dramatique de Montréal.
« Assez rapidement, j’ai été reconnue comme une actrice comique. J’ai été approchée par Encore spectacle, une boîte de production que j’aime beaucoup, il y a deux ans pour faire mon premier show de stand-up. J’ai foncé yeux fermés, let’s go! C’est quoi le pire qui peut arriver? », explique la comédienne.
La pression sociale comme thème
Lors de l’écriture de son premier spectacle d’humour, l’artiste a décidé d’être complètement transparente et d’aborder avec légèreté et authenticité le syndrome de l’imposteur qu’elle ressent au quotidien et l’anxiété de performance qui régit trop souvent nos vies.
« Il y a quelque chose de tellement douloureux au fait de ne jamais se sentir adéquate. Je trouve qu’on vit dans un système qui est fait pour nous faire sentir inadéquats et c’est de ça que je veux parler, du fait que je me sens rarement sur mon X. J’ai si souvent l’impression de faire la mauvaise affaire, de prendre les mauvaises décisions! Ce spectacle-là, c’est une thérapie collective, je veux connecter avec le public. »
« C’est fou, on passe notre vie à se comparer aux autres, à se demander si on en fait assez, si on est rendus assez loin et à envier ceux qui en ont plus que nous. » -Anne-Élisabeth Bossé
« Le show aurait vraiment pu s’appeler Envieuse et ça aurait fonctionné! », raconte en riant Anne-Élisabeth Bossé.
Une première « parfaite »?
Pour la comédienne qui s’est taillé une place de choix dans le cœur du public québécois depuis maintenant plusieurs années, entamer l’écriture et le rodage d’un spectacle d’humour était une sortie en règle de sa zone de confort.
« L’enfer! Ce n’est pas ma zone de confort du tout. Je pense juste à ça, je ne vis que pour ça et j’angoisse par rapport à ça, se confie l’actrice. C’est drôle parce que Marc Messier vit la même chose. On se partageait la salle de répétition, parce que lui aussi débute un one-man-show, et je lui ai demandé si lui aussi avait l’impression de ne vivre que pour ça. On s’est tout de suite compris. C’est comme s’il n’y avait absolument rien d’autre dans mes pensées, je veux que ce soit parfait et ça occupe toute la place. »
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Culture
Louise Beaudoin: une passion pour la culture à partager
« Ce livre, c'est ma biographie, si vous voulez, mais sous forme d'entretien avec deux universitaires », explique l’ex-ministre. Le …
Tout près de 200 000 exemplaires vendus pour Denis Rodier
De passage le 10 mai au Café citoyens de Rivière-Rouge pour faire la promotion de son dernier roman graphique, La …
BLOOMAFEST: Une première réussie
Les 9 et 10 mai derniers, ce sont près de 17 000 spectateurs qui se sont donné rendez-vous pour deux …