Pandémie de COVID-19
Créer plutôt que réinventer au Théâtre du Marais
PAR ALICE PROULX. Toujours fermé et dans l’attente d’une date précise de réouverture, le Théâtre du Marais de Val-Morin, diffuseur important des arts de la scène en région, ne peut que demeurer créatif malgré tout. Le samedi 23 mai avait lieu son tout premier spectacle virtuel payant sous la formule 2M qui ne présentait nul autre que Jason Bajada, un artiste d’ici.
Le milieu de la diffusion est dans le néant depuis plusieurs semaines. Pour le Théâtre du Marais, ce ne sont pas les idées qui manquent, mais plutôt un horizon en ce qui concerne les informations de réouverture de ses portes. « Du moment qu’on ne le sait pas, on est retenu d’aller de l’avant pour élaborer plus de projets. Ce que l’on espère, c’est d’avoir une date. On sait que le coude à coude n’est pas pour demain! », soutient la directrice du théâtre, Sonia Piché.
Dans l’attente d’une ligne directrice, le théâtre s’ajuste pour rejoindre sa clientèle. « C’est notre mission de créer, de présenter des œuvres et d’inventer », ajoute-t-elle. Selon Mme Piché, le Marais ne se réinvente pas, mais il s’ajuste, se retrousse les manches et ne cesse d’être créatif à travers son rôle qui est de rassembler ses spectateurs vers une œuvre et de les faire entrer en contact avec des artistes. Pour la suite, le théâtre ne peut se prononcer au sujet des projets qui sont à venir.
Une combinaison gagnante
À l’occasion d’un spectacle présenté sur la plateforme Zoom le 23 mai, le théâtre et ses partenaires, le Mouton Noir et Boire Grand, recevaient l’auteur-compositeur-interprète québécois, Jason Bajada. Plus d’une centaine de billets ont été vendus et environ 200 spectateurs provenant de partout dans le Québec ainsi que de New York et Los Angeles y ont assisté dans le confort de leur chez-soi. « En mode virtuel, c’est très ouvert, il n’y a plus de frontières », soulève la directrice du Théâtre du Marais. Étant cinq dans le lieu au moment de la captation, l’équipe a réussi à conserver une distanciation sociale et a veillé au respect des consignes sanitaires.
« Jason a établi, dans le contexte, un bon contact avec les spectateurs », mentionne Sonia Piché. Le défi dans les représentations virtuelles est de recréer une réelle ambiance de salle de spectacle. Pour y parvenir, l’artiste avait lui aussi la chance de voir ses spectateurs et d’interagir avec eux à l’aide d’une caméra.
« J’ai adoré jouer pour le public et qu’il soit au rendez-vous, c’était encourageant », confie l’artiste Jason Bajada.
La qualité au rendez-vous
Afin que le public ait accès à des captations de bonne qualité, tant d’une manière sonore que visuelle, le travail de Jason Bajada et des techniciens était rémunéré équitablement. « C’est près de neuf heures de montage et de peaufinage. Ce n’est pas plus léger parce que c’est en virtuel », affirme Mme Piché. Réalisé par Lucas Rupnik, le spectacle a reçu de nombreux commentaires positifs.
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