Salomé Leclerc de passage à Val-Morin
Elle présente un spectacle plus personnel
La Saint-Valentin a été soulignée au Théâtre du Marais avec la musique de Salomé Leclerc, qui venait y présenter son dernier spectacle, "Les choses extérieures".
Il s’agissait du quatrième passage de l’auteure-compositrice-interprète chez nous, elle qui était venue déjà y présenter ses deux premiers albums en plus de prendre part à la tournée Légendes d’un peuple d’Alexandre Belliard.
« C’est ma grandeur de salle préférée, confie-t-elle. On a une proximité avec le public et la formule duo de mon plus récent spectacle s’inscrit vraiment bien là-dedans. »
Après deux albums salués par les critiques d’ici et d’ailleurs et les prix Félix-Leclerc, Charles-Cros, Rapsat-Lelièvre et Espoir FEIQ en poche, Salomé revenait avec un troisième album plus personnel et assumé.
Selon ses propres dires, Les choses extérieures est l’album dans lequel elle s’est investie le plus. En plus d’écrire les paroles et composer la musique, elle a joué de tous les instruments lors de l’enregistrement, à l’exception des violons, qu’elle a confiés à Mélanie Bélair.
« J’ai porté le projet pendant deux ans, raconte-t-elle. La guitariste en moi passe souvent devant la chanteuse, mais je trouvais que ça ne servait pas ce disque-là. Je voulais être vraiment minimaliste », explique-t-elle.
Le déclic
Salomé a trouvé difficile d’accoucher de son 3e album, car elle ne trouvait pas le son qu’elle voulait. Puis, lors d’un enregistrement en studio, en mai 2018, est venu le déclic.
C’est son directeur artistique, Antoine Corriveau, qui l’a trouvé. Alors que Salomé et son équipe travaillaient sur la chanson « Le mois de mai », M. Corriveau tentait de déconstruire la chanson en retirant des pistes d’instrument.
« À force de retirer des tracks enregistrées plus tôt, il a fini par laisser jouer seulement la batterie et la basse. On s’est alors tous regardé: c’est exactement ce qu’on voulait prendre comme direction », se remémore l’artiste.
« Ce son que je cherchais, ce souhait de garder et conserver le côté brut et naturel: c’est ça qui teinterait mon disque. »
-Salomé Leclerc
De son propre aveu, il n’est pas toujours facile de dépouiller une chanson. Une des compositions de l’album qui lui a donné le plus de fil à retordre est « Ton équilibre », qui, une fois en studio pour être enregistrée, ne satisfaisait pas Salomé. Après avoir essayé plusieurs versions qui ne lui convenaient jamais, elle a suivi le conseil d’Antoine Corriveau et a envoyé en studio la maquette de la chanson qu’elle avait faite, pour ensuite la voir « habillée » avec des violons. Cette fois, elle aime le résultat.
« Je voulais un texte sans armure, simple. Il n’y a rien que j’aime plus qu’une chanson qui a l’air pleine, arrangée, mais quand tu t’y attardes, tu te rends compte qu’il n’y a que trois ou quatre instruments! », confie l’auteure-compositrice-interprète.
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