La photographe agathoise Marie-Claude Paquette présente pour la première fois le fruit de ses efforts et de sa grande passion pour la faune québécoise avec l’exposition Simplement Marie-Claude qui se déroule jusqu’au 1er mars au Goza Photo Café de Sainte-Agathe.
Christian Morsomme, propriétaire du Goza Photo Café s’exprime avec émotion sur sa page Facebook: « Autodidacte, rebelle, sans prétention à la notoriété, Marie-Claude réalise une passion dévorante qui se traduit dans sa manière de saisir, « avec ses tripes », l’intimité du monde des rapaces: chouettes, hiboux et autres éperviers. Elle ne prémédite pas ce que sera sa rencontre avec un animal ! Elle a des images en tête, elle en rêve et lorsque le miracle de la rencontre se produit, elle immortalise ce moment de manière spontanée. Sa quête envoûte, il faut s’écorcher les yeux sur chaque branche, sur la neige, sur les roches pour espérer apercevoir les habitants de cette belle contrée que sont les Laurentides. »
Ce dernier se dit très heureux de présenter ses photos. « C’est probablement cette spontanéité qui m’a fait choisir d’exposer Simplement Marie-Claude dans ma galerie, car son sens artistique est le produit d’une culture et d’émotions visuelles qui s’accumulent chaque jour », confie-t-il.
De son côté, Marie-Claude Paquette attend son public avec humilité. « Je suis « low profile », ce n’est pas trop mon genre d’exposer ce que je fais, mais on m’a incitée à le faire. Je suis une passionnée et je pense que Christian Morsomme me décrit très bien », dit-elle. Ainsi, elle mettra en vente une quinzaine de photos du jeudi au dimanche, de 11h à 18h.
La photographie, un chemin inévitable
Marie-Claude Paquette n’est pas que photographe, elle est une grande défenderesse des animaux. D’ailleurs, par ses photos, on peut ressentir cette belle complicité avec son environnement.
Tout a commencé avec les huards qui se baladaient sur le lac des Sables à Sainte-Agathe-des-Monts. Ces beaux animaux, qui ont subi la négligence humaine, ont éveillé chez Marie-Claude Paquette un désir profond d’aider et de sensibiliser la population à leur présence. Puis, il y a eu la rencontre d’Annabelle, un orignal qui aimait trop les humains. Marie-Claude a tout fait pour la protéger. D’ailleurs, elles ont développé une belle amitié. @R:« Annabelle était bébé lorsque ses parents se sont noyés à Saint-Adolphe-d’Howard. Elle a été nourrie par les humains. On la trouve souvent sur les routes parce qu’elle n’a pas peur de s’approcher », explique la photographe.
La compassion pour les animaux fait partie de la vie de Marie-Claude.
« Avec le temps, je me suis équipée pour les prendre en photos. J’ai travaillé avec les médias et dans le domaine culturel alors j’ai l’habitude de la photographie, mais je n’ai pas suivi de formation spécifique », soutient-elle.
Sa technique, elle la vit, c’est simplement une passion. Un jour, elle a commencé à photographier les chouettes et les hiboux. Elle peut parcourir de nombreux kilomètres pour immortaliser un instant avec ces rapaces mystérieux. « C’est vraiment difficile à décrire comme sensation. Il faudrait que vous veniez avec moi pour le vivre et vous comprendriez », confie l’artiste.
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