Culture

Jean-Marc Parent le génie de l’humour

Au théâtre Le Patriote

Publié le 24 août 2018 par In Médias

Par Dyane Bouthillette - Le public a croulé de rire sous les blagues du 11e one-man-show de Jean-Marc Parent au théâtre Le Patriote les 21 et 22 août. Avec «Utopie», chargé d'humour, l'artiste a mitraillé ses spectateurs d'anecdotes complètement folles.

La salle du théâtre Le Patriote pleine à craquer, Jean-Marc Parent a dilaté la rate de plusieurs centaines de spectateurs. - Photo Information du Nord – Dyane Bouthillette

Surgissant d’une lumière aveuglante lors de son entrée en scène, on aurait dit que Jean-Marc Parent arrivait directement de son monde utopique afin de nous raconter ce qu’il a vécu pendant l’écriture de son spectacle.

Qu’il se soit inspiré de faits réels ou que ses histoires soient inventées de toute pièce, l’humoriste a le don de surprendre son public tel un magicien faisant sortir un lapin de son chapeau. D’ailleurs il maîtrise si bien cet art qu’il lui arrive de se surprendre lui-même et d’éclater de rire simultanément avec ses spectateurs.

Sacré Jean-Marc…

Question de taquiner les Laurentides, Jean-Marc a introduit son spectacle en se moquant du carrefour giratoire de Sainte-Agathe, de l’autoroute 15, des bretelles d’accès et du conducteur s’étant complètement arrêté au panneau de signalisation qui demande à céder le passage. « Ce n’est pas un stop, c’est un triangle », lui aurait-il crié en lui indiquant l’option d’avancer sur la voie.

Lorsqu’il nous parle de la conversation entre un hamburger, venant d’arriver dans notre métabolisme, et une pizza qui y est prisonnière depuis deux semaines, il nous fait évidemment mourir de rire. Par ailleurs, il peut ainsi nous faire prendre conscience de la maltraitance que nous imposons à notre corps. Est-ce son intention? Peu importe, ce n’était ni le temps ni l’endroit de se prendre au sérieux.

Un public témoin

Qu’il nous partage son enfer nocturne avec un appareil pour apnée du sommeil, qu’il grogne contre les cyclistes circulant toujours en dehors de la voie réservée aux vélos, qu’il rouspète contre les policiers américains ou qu’il nous parle de sa deuxième mère âgée de 96 ans ayant perdu son dentier à l’hôpital, nous devenons les témoins de ses histoires les plus folles.

Hé oui, grâce à son talent de conteur, Jean-Marc Parent nous transporte au cœur de son imagination. Cette magie s’explique par l’union de ses mimiques, gestuelles, et sa façon… utopique de s’exprimer et de bouger!

S’étant mérité une longue et fracassante ovation, Jean-Marc a humblement remercié son public. Avant de quitter la scène, il a mentionné qu’il était rendu à une quinzaine de spectacles. « On est bon pour 4 ans », a-t-il lancé.

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