« J’ai une foi totale dans ce que je fais» – Frédéric Darveau
Musicien, compositeur et entrepreneur
Il est devenu « accro » de la guitare basse en jouant de cet instrument dans un petit <@Ri>band<@$p> à l’occasion d’un spectacle alors qu’il étudiait en Secondaire 4 à la Polyvalente des Monts. Dès qu’il gratté de ces quatre cordes-là, il a su ce qu’il avait envie de faire dans la vie.
Il a appris la contrebasse de Michel Donato, rien de moins, et la direction d’orchestre de Cyril Beaulieu, pendant de nombreuses années directeur musical à la Société Radio-Canada.
Frédéric a aussi accompagné en musique – sur scène et en tournée – les regrettés Pierre David (fondateur des « 2 Pierrots ») et Pierre Lalonde, Claude Valade, Garou, Roch Voisine, Frédérick De Grandpré, pour ne nommer que ceux-là.
De plus, depuis quatre ans, ses gènes le poussent à s’aventurer gaillardement dans le monde des affaires. « Je tiens cela de mon grand-père Jean-Paul », raconte-t-il fièrement. « Il était tout un entrepreneur! Bien que bûcheron, il était reconnu comme l’un des plus gros employeurs au Lac Saint-Jean au début des années 70. C’est d’ailleurs lui qui a vendu le premier moulin à scie à la Donohue! »
Comme quoi le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre.
À 39 ans, réalisant depuis un bon moment qu’au Québec, l’industrie musicale faisait du sur-place, pour ne pas dire qu’elle n’allait pas très bien, Frédéric Darveau a eu une idée : son avenir, il le voyait dans la musique, bien sûr, mais également dans le monde des affaires. Il y a quatre ans, il a créé deux entreprises parallèles, mais connexes.
Avec des médaillés olympiques!
La première, Fred Production, touche plusieurs volets, dont celui de la livraison « clé en main » de spectacles événementiels. « Le client me dit ce qu’il désire, par exemple pour son party d’entreprise, quel artiste il aimerait avoir, quel genre d’orchestre, combien de musiciens, de cordes, de cuivres? Je m’occupe de tout, éclairage, son, tout », résume-t-il.
Un exemple? Après les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi (en 2014), il a monté à Calgary un spectacle très spécial pour la famille olympique canadienne. Lui et son orchestre ont soutenu plusieurs athlètes – dont certains médaillés! - qui ont démontré leur étonnant talent pour la musique et le chant en devenant artistes d’un soir dans un numéro sur une vraie scène!
La seconde, Stock Collections, est une banque musicale québécoise : « Le Québec achète ailleurs de la musique libre de droits », soupire Frédéric. « On a pourtant beaucoup de créateurs talentueux chez nous. Pourquoi ne pas l’acheter ici? »
Les entreprises de M. Darveau sont en plein développement. Il fait appel à des pigistes et à des collaborateurs de toutes les sphères de l’industrie artistique.
« Je suis patient. C’est long à monter tout ça, mais j’ai une foi totale dans ce que je fais. Je suis confiant », termine-t-il. « De toute façon, c’est ma passion : j’aime les affaires, la musique et la création. Je n’ai pas peur des risques qu’il faut parfois prendre quand on croit à quelque chose. »
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