L’incroyable grâce de Marie-Josée Lord
C’est sous une salve d’applaudissements chaleureux des mélomanes rassemblés au Patriote que la cantatrice fait son entrée en scène. Elle sourit. Radieuse.
Avant même d’entamer une première note, Marie-Josée Lord devient elle-même un tableau captivant tant sa présence sur scène est forte, attractive.
D’ailleurs, elle n’a besoin d’aucun décor. Elle occupe l’avant-scène avec grâce et prestance. Son spectacle Amazing Grace est, tout comme elle, incroyable.
La mi- quarantaine, elle semble avoir été bénie des dieux, on dirait qu’elle a reçu une mission. On croirait qu’elle est venue sur terre pour créer un lien entre le ciel et la chaleur du cœur. Aucune fausse note. Ni dans la voix (on s’y attend), ni dans la haute portée de son énergie.
Noël à Jérusalem sert de tremplin. D’une part pour nous mettre dans l’ambiance en ce beau 3 décembre et, d’autre part, pour que sa voix puisse totalement habiter la grande salle du Patriote. Conquête réussie. La salle est sublimée.
Un duo parfait
Elle est accompagnée de l’excellent Dominic Bouliane au piano. Ils forment un duo parfait nourri de la plus douce complicité qui soit. Perdrait-elle le fil de son discours qu’un regard suffit pour que tout se replace. Marie-Josée Lord n’avait aucun programme choisi, sauf celui de passer une soirée mémorable avec ses inconditionnels. C’est réussi.
Ce ne sera, en fait, que le seul concert qu’elle offrira en cette fin d’année puisqu’elle est déjà en processus de production dans le cadre d’un projet d’envergure. J’ai dit qu’elle était bénie? Nous le sommes aussi de l’accueillir chez-nous!
L’on retient donc aussi de cette soirée que certains cadeaux sont offerts avant Noêl… Marie-Josée Lord en recevra un elle aussi livré directement sur scène par la présence de l’ensemble Ô Chœur du Nord qui, à cinq jours de préavis, aura répondu à l’appel. Cette chorale de Val-David a su prouver que les gens du Nord ont du cœur et un professionnalisme incroyables. Bravo Ô Chœur du Nord, merci à la pianiste Céline Laverdure.
Le rideau pourpre de la salle Percival-Broomfield du Patriote est tombé une dernière fois cette année en raison de sa programmation saisonnière. Dans les coulisses, j’en suis persuadée, retentissent encore les dernières notes de l’Alléluia de Cohen, un hommage posthume sur fond d’amour inconditionnel que seule Marie-Josée Lord pouvait rendre. Frissons.
Pour en savoir plus sur les spectacles à venir au Patriote: www.theatrepatriote.com
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