« Je n’oublierai jamais mes weekends à Val-David » – Peter MacLeod
Souvenirs d'un Beauceron
Les Laurentides rappellent de doux souvenirs à Peter MacLeod, natif de la Beauce – de Lac-Mégantic, en fait - qu’il a dû quitter pour lancer sa carrière d’humoriste.
« Vers la fin des années 1990, j’ai d’abord voulu m’installer à Montréal », rappelle-t-il. « J’étais un p’tit gars qui arrivais d’un village de 800 habitants. Je trouvais ça particulièrement dur, la « Ville ». Mon parrain, Maurice Lacroix, vivait à l’époque à Val-David. C’était un bon ami de Jacques Desrosiers (comédien-fantaisiste – père et interprète du célèbre Patof – décédé en 1996 NDLR). Jacques avait pour voisine Lina Boudreau (auteure-compositrice et interprète). Nous nous rencontrions souvent au restaurant. Je me suis rapidement lié d’amitié avec eux… Jacques me donnait de bons conseils à mes débuts dans la carrière, à une période de ma vie où j’en avais vraiment besoin… Je vivais à Montréal la semaine, mais mes weekends, je les passais à Val-David. C’est à ce moment que j’ai commencé à aimer le Nord. Veux, veux pas, ça me rappelait un peu ma campagne. Au milieu des années 90, j’ai loué une maison à Prévost, sur le Chemin du Lac Écho. »
Les contrats, notamment à la radio, l’ont finalement incité à se rapprocher de la grande ville à laquelle il s’était habitué avec le temps.
Les sacres…
Homme de passion, l’été est une saison qu’il affectionne particulièrement. Peter adore les balades à moto ou les excursions aux commandes de son petit hydravion. C’est cette même passion qui le fait plonger tête première dans son tout nouveau spectacle qui n’en était qu’à sa douzième représentation quelques jours avant de monter sur les planches du Patriote de Sainte-Agathe.
Libre, Peter parle de cette liberté qui transpire dans son quotidien et, sur la scène.
« C’est sans doute le spectacle dans ma vie où, dès sa première, je suis arrivé le plus sur la coche », nous confie-t-il. « Quelques jours avant mon premier soir, au Vieux Clocher de Magog (le 23 août), je n’étais pas nerveux. Je savais exactement où je m’en allais avec mon show. C’est la première fois où j’étais aussi précis dès les premières représentations. Ça valait la peine, tous ces sacrifices en termes de vacances pour apporter les dernières retouches au spectacle. Les gens qui ont toujours aimé ce que je faisais n’ont vraiment pas été déçus. Comme miroir de la société, cette fois-ci je me permets d’aller très très loin. »
Et les sacres, Peter? Certaines personnes aiment ton humour, mais pour ce qui est des sacres…
« J’ai réalisé avec le temps qu’on ne peut pas plaire à tout le monde », répond-il. « Il y a des gens que j’adore et d’autres… disons… que je ne suis pas capables. »
Peter MacLeod franchira bientôt le cap du million de billets de spectacle vendus en carrière.
Libre, Peter, sur la scène du Patriote les vendredi et samedi 7 et 8 octobre, avec l’animatrice Kim Rusk en première partie. Réservations au 819 326-3655 ou via le www.theatrepatriote.com.
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