Polyvalente des Monts
Murale: quand l’art du passé défie l’avenir
Maintenant que la possibilité de changer l’emplacement la murale Art-Histoire de la Polyvalente des Monts a été évoquée par le Centre de services scolaire des Laurentides pour des raisons de sécurité, plusieurs s’interrogent sur la meilleure façon de préserver cette œuvre artistique réalisée par les élèves de l’école il y a 23 ans.
Des enseignants concernés
Outre les deux anciens enseignants de PDM André Maisonneuve et Daniel Charest qui continuent de défendre leur projet, plusieurs autres enseignants de la Polyvalente des Monts ont donné leur point de vue sur la question.
Nadine Charron qui enseigne l’histoire indique : « Il apparaît que la murale fait partie de PDM, c’est notre histoire, celle de Sainte-Agathe […] la murale doit rester ».
Quant à Guylène Labonté aussi enseignante d’histoire, elle se questionne : « Cette murale exceptionnelle constitue un symbole qui distingue notre école […] Pourquoi vouloir démanteler ou déplacer une œuvre formidable si pertinente à cet endroit ? »
Des artistes touchés
Pour René Derouin, un des artistes qui a collaboré au projet, sortir la murale de son contexte scolaire lui donnerait une tout autre signification. « L’école est un lieu de transmission, la murale est bien où elle est…ça deviendrait autre chose de la mettre ailleurs […] Ce qui est là est une page de notre histoire .
Des élèves préoccupés
Selon Daniel Charest, la murale a servi d’ancrage à bien des élèves. Beaucoup ont poursuivi leurs études à cause de leur implication dans le projet.
« N’étant pas amateur d’histoire, c’est par l’art que le l’ai assimilé sans m’en rendre compte. Soudainement, le projet de murale allait me permettre d’apprendre l’histoire, plus précisément celle des Laurentides ! », exprime Francis-James Hawkins.
« À l’adolescence, les sources d’inspiration et de motivation sont essentielles et ce projet de murale en est une grande qui a réellement influencé d’étudiantes et d’étudiants, comme ça été le cas pour moi », témoigne Anick Viau.
« Cette murale est un livre d’histoire ouvert. C’est la possibilité d’avoir accès aux chemins de nos ancêtres, d’un coup d’œil en trois dimensions. Cette œuvre ne doit pas partir dans l’oubli », insiste Marie-Josée Maltais.
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